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Gérez-vous votre énergie comme vous gérez vos finances?

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Je suis parfois étonné de voir des amis, clients ou confrères dépenser une énergie folle en colère, rancune, lamentations et éternels griefs alors qu’ils ne trouvent ou ne retrouvent pas l’énergie nécessaire pour aller de l’avant, s’émerveiller ou tout simplement se retrouver.

Bien entendu, faire un peu de BMW (bitching-moaning-whining autrement dit médisances-gémissements-pleurnicheries) fait du bien, permet de relâcher la pression et de se vider des tensions parasites.  Cependant, lorsque ceci devient une attitude, voire un modus vivendi, c’en devient aussi une source de tensions en soi.  Cette forme d’anti-énergie annihile ce qui est la véritable énergie en un cercle particulièrement vicieux dont il n’est pas toujours facile de sortir.

Une fois de plus, il s’agit d’une question d’équilibre et d’économie saine de nos ressources.  En d’autres termes et pour utiliser une analogie simple, gérez-vous votre énergie comme vous gérez vos finances sachant que les flux entrants et sortant ne sont pas toujours sous votre contrôle? L’énergie que vous trouvez, recevez, donnez, dépensez et investissez n’est pas sans fin et mérite sans doute plus d’attention qu’il n’y paraît, en particulier avant qu’elle vous fasse défaut.

Peter Bregman parle quant à lui de stratégie et propose cinq solutions pour une gestion adéquate de notre énergie:

  1. Observez – Où dépensez-vous notre énergie, où y a-t-il des fuites, où vous perdez-vous, où vous épuisez-vous? Prendre du recul, s’auto-observer est la première étape pour changer vos habitudes. Ceci peut se faire en temps réel (observez, écoutez votre corps) où rétrospectivement.
  2. Sachez ce qui compte réellement – Qu’est-ce qui vous procure joie et épanouissement, qu’est-ce qui vous dynamise, qu’est-ce qui vous aligne avec votre raison d’être? Identifier ces sources, c’est savoir où il est judicieux d’investir. 
  3. Planifiez vos investissements – Dès le moment où vous savez où il vous est possible de vous ressourcer, de grandir, de vous épanouir, adaptez votre agenda en fonction.  Réservez du temps à ces activités (ou à ces personnes) afin qu’elles envahissent et chassent celles qui vous épuisent.
  4. Surtout, fuyez ce qui vous perd – Il est plus facile de ne pas commencer une activité que d’y échapper une fois commencée.  Il est plus profitable (et aisé) d’éviter certaines personnes que de quitter leur conversation. Alors, nettoyez les joints avant que ceux-ci ne lâchent, c’est la meilleure façon d’éviter une inondation.
  5. Finalement, ne songez pas trop à ceci – une course perpétuelle à l’optimisation peut en soi devenir épuisante et contre-productive.  Progresser pas à pas est motivant et plus judicieux que de s’évertuer à toucher la perfection, cette perfection qui, de toute façon, n’existe pas!

 

Source: hbr.org

 

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