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Catégorie : Articles

Question de coach (5)

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Le pouvoir et le sens des émotions donnent à celles-ci un rôle primordial dans notre existence. Toutefois, peur, tristesse, colère et joie – les quatre émotions de base – n’acquièrent une valence positive ou négative qu’en fonction de la façon dont nous les vivons, les gérons, les acceptons car, paradoxalement, elles sont neutres par essence. Aussi, c’est principalement lorsqu’elles nous débordent que les émotions deviennent un handicap ou une entrave à des relations harmonieuses.

Dans son ouvrage Négociations sensibles, George Kohlrieser nous présente trois outils simples pour calmer les émotions dans des situations où les émotions menacent de prendre le dessus et d’entraver la communication entre deux individus :

  • Donner le choix, c’est-à-dire offrir à l’interlocuteur la possibilité de s’approprier la décision, passant d’un processus purement émotionnel à une réflexion d’apparence rationnelle.
  • Apporter de la perspective, ou encore recadrer en confrontant à l’idée que la situation n’est ni permanente, ni désespérée, ni omniprésente.
  • Faire une pause, à savoir s’extraire du débat, même pour un bref instant.

C’est de cela que provient une question que j’affectionne particulièrement, tant pour sa simplicité que par la mise en perspective qu’elle ne peut manquer de provoquer lorsque le coaché se laisse envahir par ses émotions :

Quelle importance cela aura-t-il dans cinquante ans ?

De fait, cette question amène à se projeter dans l’avenir, à nuancer son point-de-vue, à entrevoir les valeurs comme des objectifs de vie et – par là – à occuper une position autre que la position actuelle.

Il en résulte en général non seulement une baisse de la tension mais aussi un élan nouveau sur lequel il est possible de rebondir pour positiver la situation. Ainsi, il devient même logique de demander ensuite ce qui aura de l’importance dans cinquante ans, autrement dit ce sur quoi il est important de se focaliser aujourd’hui dans une démarche saine et constructive.

 

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tīng

ting, écouter, insight, coaching

L’idéogramme chinois signifiant écouter (tīng) est la réunion sémantique des mots oreille (耳), yeux (目) et coeur (必).

Ne s’agit-il pas là de la plus belle représentation de ce que signifie véritablement écouter, premier pas vers un dialogue pleinement efficace?

 

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Silence, on parle !

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photo © cedric lefebvre

 

Couper n’est pas (forcément) gêner

Dans une série d’études conduites par Kupor et Tormala de l’université de Stanford, il a été observé que le fait d’interrompre brièvement un message sensé persuader des consommateurs impacte le traitement de l’information par ceux-ci et, de façon surprenante, rend ce message plus efficace, tant en situation de laboratoire qu’en situation réelle, et que l’interruption soit humaine ou de type technique.

Ceci va à l’encontre de l’idée selon laquelle la communication doit se faire de façon fluide et continue si l’on veut que le message soit clairement perçu et traité pour remporter l’adhésion de l’auditeur.  En effet, dans la vie quotidienne, de telles interruptions sont fréquentes et que ce soit des bruits extérieurs ou des problèmes techniques impactant le débit d’internet, nous sommes fréquemment gênés par de multiples facteurs.  Aussi, sachant cela, qu’il s’agisse d’un discours, d’un message publicitaire ou d’un enseignement, nous faisons généralement notre possible pour préserver le flux de l’information, le protéger de tout parasite pour mieux convaincre. Or – sans pour autant qu’une explication évidente soit trouvée – il semble que la continuité n’est pas forcément une condition sine qua non pour impacter une audience. Même s’il est légitime de vouloir protéger un certain confort lors de l’échange, il n’y a donc pas lieu de crier au loup, en tout cas pas s’il s’agit d’une brève interruption intervenant avant que le coeur du message ait été complètement énoncé. Au contraire.

Cependant, comme le soulignent les chercheurs, nous croyons de façon intuitive que le type d’interruption – positive ou négative – et que le thème de la communication – éveillant ou non la curiosité de l’auditeur – influencent cet effet même si ceci n’a pu encore être démontré.

 

Mais, finalement, sans aller jusqu’à évoquer les figures de style ou les règles complexes de la rhétorique, ne peut-on simplement penser que les poètes savaient déjà tout cela lorsqu’ils inventèrent la césure, cette limite rythmique à l’intérieur d’un vers?  Car comme l’écrivait Boileau: « Rien n’est beau que le vrai, le vrai seul est aimable. »

 

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Françoise Kourilsky

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Alexander CALDER – Black Lace, 1947 – mobile en métal peint, 160 x 280 x 60 cm

 

Françoise Kourilsky – auteure du livre « Du désir au plaisir de changer » – est venue présenter un exposé intitulé « La pertinence de la démarche paradoxale dans le coaching » durant ICF on Tour tenu en Belgique le 21 septembre 2015. En voici quelques extraits :

« L’approche paradoxale est minimaliste parce que c’est elle qui demande le moindre effort. »

« Lâcher prise, c’est arrêter de se cramponner pour mieux avancer. »

« Avant tout, visualiser le sentiment de l’objectif réalisé. »

« Se détacher de l’objectif pour mieux l’atteindre. »

« Tout est complexe, tout s’enchevêtre. »

« Les émotions l’emportent si nous les combattons. »

« Les cadeaux à prendre sont dans le présent.  Les cadeaux futurs ne sont pas sûrs. »

« Il y a deux grandes illusions: croire que l’on peut tout contrôler avec un rapport de force et croire que l’on peut tout avec la volonté. »

 

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Coaching et impact sur l’entreprise

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photo © cedric lefebvre

 

Une satisfaction intuitive

Une étude menée en Belgique auprès des responsables RH par Securex HR Research en collaboration avec l’ICF relève que 90% des entreprises sont satisfaites du coaching.  Cela dit, seulement une entreprise sur deux déclare évaluer l’efficacité du coaching, le faisant plutôt au niveau individuel qu’au niveau du département ou de l’organisation, et ceci surtout subjectivement, seules 6% des entreprises évaluant l’efficacité du coaching selon des critères objectifs chiffrés.

Les thèmes du coaching sont variés mais portent essentiellement sur la fixation et la réalisation des objectifs (80%), puis la performance personnelle (73%) et enfin le comportement et la motivation (68%), pendant une durée généralement comprise entre trois et six mois.

Aussi, à présent que le business coaching n’est plus associé au fait que le coaché a un problème à résoudre et qu’il est même perçu comme le signe que l’entreprise investit dans son développement, il est légitime voire vital pour la pérennité du corporate ou business coaching de pouvoir démontrer l’impact ou à tout le moins son efficacité de façon objective. Même si, comme le soulignent Page et de Haan, il est plus important pour le coach de veiller à satisfaire les besoins de ses clients et de remplir les termes du contrat qu’il signe avec eux.

Les clés du succès

Ces chercheurs ont passé en revue les différentes études – essentiellement qualitatives – réalisées dans ce domaine ces dernières années et ont mis en évidence que l’impact de l’executive coaching n’est pas remis en question: performance liée aux objectifs, résilience, bien-être sur le lieu de travail, diminution des taux de dépression et de stress.

Cependant, les facteurs contribuant à cet impact sont toutefois loin d’être évidents. Ainsi, si Scoular et Linley ont montré que lorsque coach et coaché se distinguent selon leur profil MBTI, les résultats du coaching semblent meilleurs, Page et de Haan avancent le fait que c’est la relation ou l’alliance qui se développe entre coach et coaché qui semble être le meilleur indicateur de succès du coaching, ceci étant aussi bien perçu par les coachs que par les coachés.

Un autre facteur apparaissant dans leur étude comme corrélé positivement avec le succès du coaching est la confiance en soi ressentie par le coaché.  Sachant que la force de la relation établie entre ce dernier et son coach tend à développer cette confiance, nous serons d’accord avec les chercheurs lorsqu’ils disent que le temps et la façon passés à déterminer des objectifs clairs et atteignables seront l’autre élément-clé du succès.

Par là, du point-de-vue de l’entreprise, la sélection du coach selon des critères de qualification, d’accréditation ou de preuve de supervision sera plus pertinente que si elle est faite en fonction de sa personnalité.  L’étude de Securex semble confirmer que les entreprises ont compris ce point, les principaux critères de sélection cités étant, par ordre décroissant, l’expérience, la méthodologie et la formation du coach, son prix, sa relation avec le coaché et son affinité dans un contexte similaire.

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Question de coach (4)

Before-I-Die-NOLA-Candy-Chang-wall-angled

photo © Candy Chang

L’inspiration peut être définie comme un enthousiasme, un souffle créateur qui anime l’écrivain, l’artiste, le chercheur et donc une idée qui amène à la création. Et si nous pensons que le coaching est un art, alors est-il bienvenu que l’art inspire les coachs.

De la Nouvelles-Orléans au reste du monde

L’art aussi peut inspirer les coachs lorsqu’il confronte l’individu à ses aspirations, comme c’est particulièrement le cas avec cette oeuvre de l’artiste et designer américaine Candy Chang et de son oeuvre Before I die… créée en février 2011 à la Nouvelle-Orléans et transposée depuis dans 73 pays et 36 langues.

Eclairée par la mort soudaine d’une amie proche sur les choses qui avaient désormais du sens dans sa vie – mais luttant pour maintenir cette perspective dans sa vie quotidienne – Candy Chang a imaginé transformer le côté d’une maison abandonnée en un tableau noir géant pour y peindre au pochoir une phrase dont il fallait remplir les blancs à l’aide d’une craie : «Avant de mourir, je veux…». Un mur qui ne mit pas plus d’une journée pour être rempli de rêves par les passants. Cette installation artistique revêtit ainsi une forme d’activisme social laissant les individus exprimer leur voix dans l’espace public.

Premier d’une longue série de murs – plus de 1.000 au total – ayant essaimé les cinq continents, cet espace négligé devint une place réservée à la réflexion constructive et à la contemplation, un lieu de partage portant le souvenir de ce qui compte vraiment le plus quand nous grandissons et changeons. Le message de l’artiste est que penser à la mort peut ne pas être angoissant mais, au contraire, rend notre vie claire. En quelques sortes, la mort éveillant à la vie d’un point de vue métaphorique (la maison abandonnée se transformant en espace de création), symbolique (l’aspiration plutôt que le regret) et dynamique (la participation du public à l’oeuvre en soi).

De l’art au coaching

Quel rapport avec le coaching? En tant que coachs, nous sommes fréquemment confrontés à des clients se sentant dans une impasse, professionnelle ou autre. Malheureux au travail, convaincus qu’ils ne sont pas à leur place sans pour autant savoir comment définir ou réorienter leur carrière, épuisés et se sentant impuissants dans leur propre mal-être, ils sont installés dans une spirale négative. Focalisés sur ce qui ne va pas, fascinés par l’obstacle, éblouis par la peur, sans horizon, il leur devient alors difficile d’éviter l’écueil. Le rôle du coach est à ce moment de leur faire trouver en eux et de ranimer ce qui d’étincelle deviendra flamme avant de devenir à part entière une source d’énergie auto-régénératrice. C’est alors inverser la polarité de la spirale et faire en sorte que chaque nouveau pas soit vu comme une étape d’expansion conscientisée et d’épanouissement endogène, l’individu étant au centre d’un cercle vertueux.

Là où l’oeuvre de Candy Chang est source d’inspiration, c’est dans la question qui y est donnée au coach pour déclencher ce processus: 

« Que voulez-vous avoir fait avant de mourir? »

Par une telle question – certes provocante – futur et présent se télescopent et réveillent potentiellement des rêves oubliés dans un vivier où énergie et enthousiasme pourront être puisés. C’est également une question pouvant amener à réfléchir sur le thème de la mission, de la raison d’être, de ce que l’individu veut laisser derrière lui. En effet, de ce qu’il souhaite faire avant qu’il soit trop tard sera identifié un système de valeurs et de croyances porteuses profondément ancrées en lui et où le coach trouvera matière à explorer.

En conclusion

De trouver l’amour à l’Atlantide, de devenir une source d’inspiration à voir un élan, d’avoir un bateau à être publié (autant d’exemples trouvés sur les murs de Candy Chang), peu importe le rêve si le coach est à l’écoute du dit et du non-dit. Et si l’écart entre aspiration et réalité semble insurmontable et donc non réaliste pour devenir un objectif de coaching à part entière, laissons-y plutôt voir au coaché l’occasion de faire un pas de plus vers la découverte de soi et donc une source d’inspiration vers l’action.

Et n’oublions jamais que si le coaching est une danse, la danse est bel et bien un art.

 

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Vie privée, vie professionnelle… de l’équilibre à l’intégration (2/2)

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Comme présenté dans un précédent article, la notion d’intégration semble plus appropriée que celle d’équilibre lorsque l’on met en perspective vies privée et professionnelle.

Tandis que la technologie permet de plus en plus fréquemment de relativiser la notion de lieu de travail, tandis que, peu à peu, les robots se substituent à l’homme (une étude récente avance le chiffre de 47% des emplois aux Etats-Unis qui seront menacés au cours des deux prochaines décennies de par ce fait – une autre que 40% des emplois australiens risquent d’être automatisés dans les dix à quinze prochaines années), l’épanouissement personnel dans un cadre instable n’est plus seulement un droit mais une priorité.  Si les frontières entre deux mondes s’estompent, alors seule une approche globale ou plutôt holistique se révèle une seule solution viable à long terme.

N’oublions pas que, comme le souligne Helen Langer, « il y a du stress tant dans la vie privée que dans la vie professionnelle. Il y a des horaires à respecter.  Si vous les maintenez séparés, vous n’apprendrez pas à transférer ce que vous faites brillamment d’un domaine à l’autre. Lorsque l’on est pleinement conscient, nous réalisons que ces catégories sont arbitraires et ne nous limitent pas.  Souvenons-nous aussi que le stress n’est pas fonction des événements; c’est une fonction de la façon dont nous considérons les événements. »

Le rôle du coach

Dans ce contexte, quel peut être l’apport du coaching ?  Comment peut-il favoriser cette transition, en particulier dans une situation ressemblant à une structure dichotomique où travail et plaisir sont perçus comme conceptuellement antinomiques? Précisément, c’est en suggérant d’aller au-delà d’une approche centrée sur la gestion du temps, sur la priorisation des tâches (voire leur délégation) ou encore sur le développement de l’assertivité.  En effet, aussi utiles que soient les enseignements tirés de sessions portant sur ces objectifs, ceux-ci ne peuvent que renforcer l’opposition vie privée-vie professionnelle, vision faite de noir et de blanc, dépourvue de nuances. Le coaching doit donc envisager l’exploration, puis la conscientisation et enfin l’expression de la raison d’être

Les questions invitant à un tel voyage sont nombreuses.  De la classique « Qu’est-ce qui est important pour vous? » à la plus subtile « Quels étaient vos rêves d’enfant? » en passant par la ludique « Qu’est-ce qui vous passionne au point de vous faire oublier de manger? », toutes ont pour but d’amener à entrevoir cette énergie qui fait vibrer dans un contexte impliquant autrui avant de l’explorer avec sérénité.

Peu importe que par la suite cette raison d’être soit traduite en devise ou en mood-board, tant que le coaché trouve le medium qu’il fera sien, qu’il s’appropriera afin d’aligner chacune de ses tâches sur ce qui est pour lui une source de plaisir, d’enthousiasme, de développement réfléchi et souhaité.  En d’autres termes, au coach de faire faire au coaché davantage que sentir à un niveau abstrait ce qu’est son essence. En inscrivant le coaché dans le mouvement et dans l’action, le coach lui fera observer ses actes et tâches au travers de ce prisme qui appartient à lui seul. Il l’invitera alors à les lui faire calibrer en fonction, intensifiant ce qui le porte le plus et modérant voire cessant le reste lorsque c’est possible, et le conduira à accepter sereinement ce à quoi il ne peut ou veut échapper en prenant conscience de la plus infime contribution apportée à la réalisation de soi.

Pour le coaché, il ne s’agit alors plus de résignation ou de capitulation mais d’acceptation, de progression et d’épanouissement.

 

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Nouvelle Terre

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Une fusion toute personnelle

Dans son ouvrage intitulé  Nouvelle Terre et publié en anglais pour la première fois en 2005, Eckhart Tolle reformule et synthétise les traditions spirituelles sous un angle inspiré de sa propre expérience.  Souvent il fait référence au christianisme, au zen ainsi qu’à d’autres traditions courants philosophiques ou religieux orientaux.

L’ego, source de bien de malheurs

Il nous présente l’ego comme étant l’un des dysfonctionnements majeurs de l’esprit humain, l’objet erroné de notre identification et nous invite à emprunter un chemin menant vers une nouvelle conscience et, surtout, trois modalités par lesquelles il est possible d’harmoniser notre existence avec la vision vers laquelle nous tendons : l’acceptation, le plaisir et l’enthousiasme.

Extrait du chapitre 2, sur l’illusion de la possession :

Qu’est-ce que « posséder quelque chose » veut vraiment dire?  Qu’est-ce que s’approprier quelque chose signifie réellement?  Si vous êtes dans une rue de New York et que vous pointez du doigt un gratte-ciel en disant « Ce gratte-ciel m’appartient », vous êtes soit très riche, soit un fieffé menteur ou bien un fou.  Dans les trois cas, vous racontez une histoire où la forme-pensée « je » fusionne avec la forme-pensée « gratte-ciel ».  C’est ainsi que fonctionne le concept mental de la possession.  Si tout le monde tombe d’accord avec votre histoire, des documents seront signés pour confirmer cet accord.  Vous êtes donc riche.  Si personne ne tombe d’accord avec vous, on vous enverra voir un psychiatre.  Vous êtes fou ou mythomane.

Que les gens tombent d’accord ou pas, il est important de reconnaître que l’histoire et les formes-pensées constituant cette histoire n’ont absolument rien à voir avec ce qu evous êtes en essence.  Et même si les gens tombent d’accord, il s’agit en bout de compte d’une fiction.  Bien des gens ne réalisent que sur leur lit de mort et quand tout ce qui est extérieur s’effondre, que jamais quoi que ce soit, jamais une chose, n’a eu à voir avec ce qu’ils sont en essence.  A l’approche de la mort, toute la notion de possession se révèle finalement totalement insignifiante.

Nouvelle Terre.  L’avènement de la conscience humaine est édité par Ariane Editions (ISBN 978-2896260072).

Cet ouvrage existe également sous forme d’audio-livre (2 CD audio, ISBN 978-2896678853). Une série de discussions débats animés par Oprah Winfrey est également disponibles sur YouTube.

Je vous souhaite une bonne lecture.

 

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Question de coach (3)

CedricLefebvre-insight-coaching-025Adresser la demande cachée, aller au-delà de ce qui est formulé, entendre ce qui n’est pas dit, tel est un des principales caractéristiques du coaching.

Lorsqu’un écrivain évoque son angoisse de la page blanche, sont-ce vraiment les idées qu’il recherche… ou le droit de faire une pause? Lorsqu’un cadre souhaite trouver la meilleure façon de répondre à un email qu’il juge agressif, est-il en quête d’assertivité ou souhaiterait-il lâcher prise? Vouloir à tout prix respecter des délais jugés impossibles, est-ce vouloir être professionnel ou bien est-ce répondre à une injonction parentale?

Bien entendu, une demande n’en cache pas systématiquement une autre.  De même, avoir soi-même conscience qu’il existe un problème sous-jacent à celui que l’on expose n’implique pas pour autant que l’on souhaite adresser celui-ci.  Mais lorsque mon intuition me dit que ce qui est derrière la toile est plus intéressant que le tableau que je vois, il me paraît opportun de proposer de retourner le cadre…

« Que souhaitez-vous vraiment ? »

Confronter à l’aide de cette question aussi simple que directe, inciter à faire un pas de plus dans la direction du vrai problème, de la source du malaise.  Et, au-delà du silence, découvrir qu’une colère, une frustration, une tristesse sont parfois l’arbre qui cache la forêt que l’on accepte de s’y aventurer… ou pas.

 

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