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Étiquette : efficacité

Pre-Crastination or Hastening Subgoal Completion

Roy LIECHTENSTEIN - In the Car, art, insight, coaching
Roy LIECHTENSTEIN – In the Car, 1963 – Huile et magna sur toile, 172 cm × 203.5 cm

 

Getting tasks done. Fast, quickly, even if this this not mandatory such as answering emails the second they land in your inbox without taking time to put things into perspective, or paying bills when they arrive… without checking them. In one word: pre-crastination.

This tendency to delay initiating or completing tasks involves both practical and psychological implications like multitasking, unfinishing tasks, stress, tiredness and even the feeling to be ineffective. Mirroring pro-crastination, it is a reaction towards something that we dislike, something potentially generating anxiety. With a significant difference though: in a working environment it is commonly endorsed by hierarchy, which makes its negative consequences less visible.

For some it is the symptom of our harried lives, for others it simply is the search for efficacy.

For psychologists it is related with « Please Others » one of the five drivers originally identified in the field of Transactional Analysis by Taibi Kahler, inducing a confusion between the speed of execution and the quality of the output.

And what is researchers point of view? A study carried out in 2014 by David A. Rosenbaum ascribe pre-crastination to the desire to reduce working memory loads. A study from 2015 by Edward A. Wasserman shows pre-crastination in animals meaning that this behaviour would not be a kind of ‘human pathology’.

Let’s keep in mind that pre-crastination and pro-crastination are not exclusive. Indeed, a same individual can show one or both behavioural attitudes to varying degrees, with more or less control. And remedial action, deep reflection or simply awareness are the routes to follow as from the moment when anxiety, loss of balance or discomfort are felt.

By the way, do you pre-crastinate?

 

Sources: Psychological Science, Psychoomic Bulletin & Review, Scientific American

 

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Les lois du temps

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Sir Joseph Noel PATON – A dream of Latmos, 1879 – Huile sur panneau, 62 x 62 cm

 

Huit lois régissent la gestion du temps, qu’elles soient liées à la perception subjective de celui-ci, à notre propension à faire ce que l’on aime… ou à nos propres limites physiologiques.  Connaître ces lois du temps vous permettra de jouer avec sinon de les contourner !

La loi de Carlson
Interrompre une activité implique que celle-ci prendra au final plus de plus de temps que si elle était effectuée de manière continue. Aussi, limitez les sources de sollicitation et travaillez d’un bloc si possible.

La loi de Pareto
20% de nos activités produisent 80% des résultats. Autrement dit, 80% de notre temps est occupé par l’accessoire. Une bonne gestion de votre énergie requiert de ne pas la consacrer à des tâches secondaires vous amenant à négliger l’essentiel. L’idée : focalisez-vous sur votre « top 20% » et supprimez de votre liste les 20% de tâches qui ont le moins d’impact. Le temps sauvé pourra être alloué aux tâches les plus utiles… ou aux plus agréables.

La loi de Parkinson
Plus on a du temps pour réaliser une tâche, plus de temps celle-ci prendra, le travail s’étalant de façon à occuper le temps disponible pour son achèvement. Déterminez-vous donc un « budget temps » raisonnable à consacrer à une tâche donnée et fixez-vous des échéances à ne pas dépasser.

La loi de Fliess
L’être humain est animé de rythmes biologiques. Respectez votre horloge biologique interne, tirez-en le meilleur parti et respectez les périodes de récupération.

La loi de Fraisse
La subjectivité du temps fait que plus une activité nous semble intéressante, plus elle paraît brève. Veillez donc à ne pas considérer comme secondaire ce qui vous déplaît et à reporter ces activités.

La loi d’Illich
Au delà d’un certain seuil de travail, l’efficacité et la productivité décroissent, voire deviennent négatives.
 Variez donc les activités et ne confondez pas quantité et qualité.

La loi de Laborit
Chacun à une tendance à réaliser en premier lieu l’activité qu’il juge la plus plaisante. L’efficacité requiert toutefois de débuter par les activités les moins plaisantes qui paraîtront moins ennuyeuses si elles sont suivies de la promesse d’une tâche agréable.

La loi de Taylor
L’ordre dans lequel nous effectuons une série de tâches influe directement sur le temps d’accomplissement unitaire de chacune d’entre elle, mais aussi sur le temps global de leur ensemble. Lors de la programmation de vos tâches, ne sous évaluez donc pas le temps à leur consacrer.

 

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Home working et efficacité

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Voici six astuces pour garantir votre efficacité dans le confort du home working (ou télétravail) :

  1. Habillez-vous – Cela pourrait paraître évident mais la tentation de travailler tout en restant en pyjama est grande… et ne prédispose pas au travail, à tout le moins d’un point-de-vue mental.
  2. Définissez votre horaire, quel qu’il soit – Le fait de délimiter des barrières temporelles durant lesquelles vous vous consacrerez à votre activité professionnelle et de vous y tenir en veillant à votre productivité contribuera à votre efficacité.
  3. Soyez discipliné – Définissez le cadre de vos activités ainsi que vos objectifs mais, surtout, tenez-vous y.  Travailler seul à domicile implique l’absence de garde-fou avec toutes les conséquences négatives pouvant y être associées.  De la liberté à la perte de soi, il n’y a qu’un pas facilement franchis.
  4. Exploitez la technologie – Veillez à disposer de toutes les ressources dont vous disposeriez dans un bureau traditionnel, de l’imprimante aux différents outils de communication afin de pouvoir vous adapter aux besoins de vos clients.
  5. Créez votre espace de travail – Si travailler toute la journée au lit peut paraître séduisant, il est contre-intuitif d’espérer être productif dans un lieu normalement destiné au repos.
  6. Protégez votre temps libre – Intégrer harmonieusement vie professionnelle et vie privée s’inscrit dans le développement personnel pour autant que chacune de ces sphères – aussi complémentaires soient-elles – est préservée.  En fin de journée, déconnectez-vous du travail, au propre comme au figuré.

Source : Small Business Trends

 

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Silence, on parle !

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photo © cedric lefebvre

 

Couper n’est pas (forcément) gêner

Dans une série d’études conduites par Kupor et Tormala de l’université de Stanford, il a été observé que le fait d’interrompre brièvement un message sensé persuader des consommateurs impacte le traitement de l’information par ceux-ci et, de façon surprenante, rend ce message plus efficace, tant en situation de laboratoire qu’en situation réelle, et que l’interruption soit humaine ou de type technique.

Ceci va à l’encontre de l’idée selon laquelle la communication doit se faire de façon fluide et continue si l’on veut que le message soit clairement perçu et traité pour remporter l’adhésion de l’auditeur.  En effet, dans la vie quotidienne, de telles interruptions sont fréquentes et que ce soit des bruits extérieurs ou des problèmes techniques impactant le débit d’internet, nous sommes fréquemment gênés par de multiples facteurs.  Aussi, sachant cela, qu’il s’agisse d’un discours, d’un message publicitaire ou d’un enseignement, nous faisons généralement notre possible pour préserver le flux de l’information, le protéger de tout parasite pour mieux convaincre. Or – sans pour autant qu’une explication évidente soit trouvée – il semble que la continuité n’est pas forcément une condition sine qua non pour impacter une audience. Même s’il est légitime de vouloir protéger un certain confort lors de l’échange, il n’y a donc pas lieu de crier au loup, en tout cas pas s’il s’agit d’une brève interruption intervenant avant que le coeur du message ait été complètement énoncé. Au contraire.

Cependant, comme le soulignent les chercheurs, nous croyons de façon intuitive que le type d’interruption – positive ou négative – et que le thème de la communication – éveillant ou non la curiosité de l’auditeur – influencent cet effet même si ceci n’a pu encore être démontré.

 

Mais, finalement, sans aller jusqu’à évoquer les figures de style ou les règles complexes de la rhétorique, ne peut-on simplement penser que les poètes savaient déjà tout cela lorsqu’ils inventèrent la césure, cette limite rythmique à l’intérieur d’un vers?  Car comme l’écrivait Boileau: « Rien n’est beau que le vrai, le vrai seul est aimable. »

 

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Coaching et impact sur l’entreprise

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photo © cedric lefebvre

 

Une satisfaction intuitive

Une étude menée en Belgique auprès des responsables RH par Securex HR Research en collaboration avec l’ICF relève que 90% des entreprises sont satisfaites du coaching.  Cela dit, seulement une entreprise sur deux déclare évaluer l’efficacité du coaching, le faisant plutôt au niveau individuel qu’au niveau du département ou de l’organisation, et ceci surtout subjectivement, seules 6% des entreprises évaluant l’efficacité du coaching selon des critères objectifs chiffrés.

Les thèmes du coaching sont variés mais portent essentiellement sur la fixation et la réalisation des objectifs (80%), puis la performance personnelle (73%) et enfin le comportement et la motivation (68%), pendant une durée généralement comprise entre trois et six mois.

Aussi, à présent que le business coaching n’est plus associé au fait que le coaché a un problème à résoudre et qu’il est même perçu comme le signe que l’entreprise investit dans son développement, il est légitime voire vital pour la pérennité du corporate ou business coaching de pouvoir démontrer l’impact ou à tout le moins son efficacité de façon objective. Même si, comme le soulignent Page et de Haan, il est plus important pour le coach de veiller à satisfaire les besoins de ses clients et de remplir les termes du contrat qu’il signe avec eux.

Les clés du succès

Ces chercheurs ont passé en revue les différentes études – essentiellement qualitatives – réalisées dans ce domaine ces dernières années et ont mis en évidence que l’impact de l’executive coaching n’est pas remis en question: performance liée aux objectifs, résilience, bien-être sur le lieu de travail, diminution des taux de dépression et de stress.

Cependant, les facteurs contribuant à cet impact sont toutefois loin d’être évidents. Ainsi, si Scoular et Linley ont montré que lorsque coach et coaché se distinguent selon leur profil MBTI, les résultats du coaching semblent meilleurs, Page et de Haan avancent le fait que c’est la relation ou l’alliance qui se développe entre coach et coaché qui semble être le meilleur indicateur de succès du coaching, ceci étant aussi bien perçu par les coachs que par les coachés.

Un autre facteur apparaissant dans leur étude comme corrélé positivement avec le succès du coaching est la confiance en soi ressentie par le coaché.  Sachant que la force de la relation établie entre ce dernier et son coach tend à développer cette confiance, nous serons d’accord avec les chercheurs lorsqu’ils disent que le temps et la façon passés à déterminer des objectifs clairs et atteignables seront l’autre élément-clé du succès.

Par là, du point-de-vue de l’entreprise, la sélection du coach selon des critères de qualification, d’accréditation ou de preuve de supervision sera plus pertinente que si elle est faite en fonction de sa personnalité.  L’étude de Securex semble confirmer que les entreprises ont compris ce point, les principaux critères de sélection cités étant, par ordre décroissant, l’expérience, la méthodologie et la formation du coach, son prix, sa relation avec le coaché et son affinité dans un contexte similaire.

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