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Étiquette : question

Question de coach #7

Li Shan, insight, coaching, art, question
LI Shan – Rouge Horse, 1996 – Huile sur toile, 109 x 158.6 cm

  

Posez-vous simplement la question suivante :

« Qu’est-ce qui fait chanter votre coeur? »

Et puis, tout simplement, calmement, faites une liste de 10 de ces choses.
Lisez-cette liste, relisez-la… que remarquez-vous ?

Que remarquez-vous d’autre ?
Et que ressentez-vous ?

Qu’allez-vous mettre en place, maintenant ?

 

Source : Emma-Louise Elsey, coachfederation.org

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Question de coach #6

Vladimir VELICKOVIC - Feu, art, insight, coaching, peur
Vladimir VELICKOVIC – Feu, 1999 – Huile sur toile, 250 x 500 cm

 

« Que feriez-vous si vous n’aviez pas peur ? »

La peur en tant que réaction instinctive, en tant qu’émotion incontrôlable, a une fonction utilitaire liée à la survie. Une réaction animale gérée par le cerveau reptilien, encore appelé cerveau primitif. Face au danger, la peur avec les comportements qu’elle induit facilite la sauvegarde de l’individu et de l’espèce, comme la fuite ou l’attaque. Face à un loup, une guerre ou un licenciement.

Ceci dit, tout est une question d’équilibre. Tant que la peur ne devient pas envahissante, elle va générer des réactions pertinentes. C’est le stress utile. Malheureusement, l’inconscient a une façon toute personnelle d’analyser l’environnement et – trop souvent – nous fait associer une situation à un péril extrême, à tord. Un événement est regardé à la loupe, hypertrophié, déformé, passé au filtre des angoisses archaïques et des deuils non réalisés, annihilant toute prise de recul. Ce n’est plus l’événement qui est vécu, c’est l’illusion de ses conséquences potentielles qui prend le contrôle. Ceci induit dans certains cas des attitudes que le conscient jugerait pour sa part inappropriées ou disproportionnées s’il en avait l’occasion.  

Ainsi, l’éventualité d’une restructuration de l’entreprise pourrait amener un cadre à adapter son CV, voire réveiller son réseau et même contacter quelques chasseurs de tête… voire songer à une reconversion, entreprendre des études ou partir à l’étranger.

Pourtant, chez certains, ce même risque de restructuration entraînera la conviction que le licenciement est inévitable (ce qui, de fait, pourrait arriver) mais surtout que ses conséquences seront forcément dramatiques: ne plus avoir de rentrées financières suffisantes, être exproprié, ne plus pouvoir s’abriter ni s’alimenter en hiver et donc mourir. Chez d’autres, ce même risque de restructuration et de licenciement pourra éveiller la peur de ne plus répondre aux attentes supposées de leurs proches (parents, enfants ou conjoint), de ne plus recevoir leur amour, d’être rejeté et – à nouveau – de ne pouvoir survivre. Les corollaires seront dans les deux cas seront de l’ordre de l’agressivité, du déni, du recours à des substances addictives, de la rigidité lors de la prise de décision, de la diminution de la créativité, de la perte de sommeil ou encore des troubles psychosomatiques, en un mot : un profond mal-être.

Les scénarios sont infinis et non critiquables en soi car souvenons-nous que notre inconscient veut notre bien, même s’il est maladroit. Si tout est question d’équilibre, de nuance, de recul et si la peur est une émotion que l’on peut accueillir avec bienveillance, c’est lorsque celle-ci nous dissocie, qu’elle nous écarte de notre bien-être et de nos rêves, qu’elle nous tétanise et suscite des comportements saboteurs ou auto-destructeurs qu’il est temps de relativiser, d’accepter ce que l’on ne peut changer, d’opérer un changement et surtout, surtout, d’élargir le champ des possibles.

La perception, l’identification et l’acceptation de la peur sera la première étape. Mais après, tout de suite après, posez-vous cette question toute simple: que ferais-je si je n’avais pas peur? Et puis, écoutez-vous.

 

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Question de coach (5)

Jean-Michel FOLON - Le Sphinx, art, insight, coaching
Jean-Michel FOLON – L’étranger, 1973

 

Si la technique de  la « question miracle » élaborée par Steve de Shazer en 1985 est propre à la thérapie brève et trouve une application dans la cadre de l’hypnothérapie, elle permet également dans le contexte du coaching d’explorer ses ressources internes et de s’inscrire dans le mouvement, vers la solution. Cette question permet de se projeter dans un futur où le problème n’existe plus. Elle amène à décrire des comportements différents. Elle initie un processus focalisé sur l’action et non sur le problème.

Somme toute assez simple, elle commence comme un conte pour enfants. Elle ouvre la porte vers l’expression de soi et des émotions, elle fait basculer dans un univers où réside déjà la solution, focalisant sur le que l’on souhaite vraiment.

« Imaginez… lorsque vous allez partir d’ici, vous allez rentrer chez vous et dîner, faire les travaux de ménage habituels, regarder la télé, ou tout autre chose, et ensuite vous allez au lit et vous endormir… et pendant que vous dormez… un miracle se produit, et les problèmes qui vous ont amenés (…) ont disparu, juste comme ça !… Mais cela est arrivé pendant que vous dormiez, alors vous ne savez pas que cela s’est produit… Alors, lorsque vous vous réveillez le matin, comment découvrirez-vous que le miracle a eu lieu ? »

Que l’on se pose cette question à soi-même ou que celle-ci soit au coeur d’un entretien avec un coach, c’est la projection de soi mais aussi la visualisation et le ressenti des solutions qui généreront le changement souhaité.

 

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Essential behavioral interview questions HR specialists may ask you…

insight, coaching, interview, lawrence alma-tadema
Sir Lawrence Alma-Tadema – The Roses Of Heliogabalus, 1888 – Huile sur toile, 132.1 x 213.9 cm

 

LinkedIn Talent Solutions developed a very useful guide for HR interviewers to screen candidates in terms of soft skills… Why not using this list to get prepared?

These are the most popular questions:

  • Adaptability: Tell me about a time when you were asked to do something you had never done before. How did you react? What did you learn?
  • Culture fit: What are the three things that are most important to you in a job?
  • Collaboration: Give an example of when you had to work with someone who was difficult to get along with. How did you handle interactions with that person?
  • Leadership: Tell me about the last time something significant didn’t go according to plan at work. What was your role? What was the outcome?
  • Growth potential: Recall a time when your manager was unavailable when a problem arose. How did you handle the situation? With whom did you consult?
  • Prioritisation: Tell me about a time when you had to juggle several projects at the same time. How did you organize your time? What was the result?

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Question de coach (5)

Cedric-Lefebvre-insight-coaching-048

Le pouvoir et le sens des émotions donnent à celles-ci un rôle primordial dans notre existence. Toutefois, peur, tristesse, colère et joie – les quatre émotions de base – n’acquièrent une valence positive ou négative qu’en fonction de la façon dont nous les vivons, les gérons, les acceptons car, paradoxalement, elles sont neutres par essence. Aussi, c’est principalement lorsqu’elles nous débordent que les émotions deviennent un handicap ou une entrave à des relations harmonieuses.

Dans son ouvrage Négociations sensibles, George Kohlrieser nous présente trois outils simples pour calmer les émotions dans des situations où les émotions menacent de prendre le dessus et d’entraver la communication entre deux individus :

  • Donner le choix, c’est-à-dire offrir à l’interlocuteur la possibilité de s’approprier la décision, passant d’un processus purement émotionnel à une réflexion d’apparence rationnelle.
  • Apporter de la perspective, ou encore recadrer en confrontant à l’idée que la situation n’est ni permanente, ni désespérée, ni omniprésente.
  • Faire une pause, à savoir s’extraire du débat, même pour un bref instant.

C’est de cela que provient une question que j’affectionne particulièrement, tant pour sa simplicité que par la mise en perspective qu’elle ne peut manquer de provoquer lorsque le coaché se laisse envahir par ses émotions :

Quelle importance cela aura-t-il dans cinquante ans ?

De fait, cette question amène à se projeter dans l’avenir, à nuancer son point-de-vue, à entrevoir les valeurs comme des objectifs de vie et – par là – à occuper une position autre que la position actuelle.

Il en résulte en général non seulement une baisse de la tension mais aussi un élan nouveau sur lequel il est possible de rebondir pour positiver la situation. Ainsi, il devient même logique de demander ensuite ce qui aura de l’importance dans cinquante ans, autrement dit ce sur quoi il est important de se focaliser aujourd’hui dans une démarche saine et constructive.

 

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