Le 3 novembre en France – et le 13 novembre dans les autres pays – est la Journée mondiale de la gentillesse.
« Gentillesse », ce terme apparaît pour la première fois en 1176 sous la plume du poète Chrétien de Troyes. Et comme l’évoque le philosophe et écrivain, Emmanuel Jaffelin, auteur d’un Eloge de la gentillesse en entreprise (First, 2015), « Etymologiquement, le mot gentillesse ne rime pas avec faiblesse mais bel et bien avec noblesse [du latin, gentilis, “le noble, celui qui est bien né”]. » Une similitude avec l’étymologie du terme anglais kindness, le mot « kyndnes » signifiant en vieil anglais « nation » et aussi « augmentation ».
Alors, quelle place la gentillesse a-t-elle au sein de l’entreprise? Voyons-y une expression de l’empathie, une façon de démontrer son intelligence émotionelle.
« Tenir la porte à celui qui vous emboîte le pas, est appréhendé comme gentil, car il y a une noblesse morale dans cet acte. (…) La gentillesse est une morale du pouvoir et non du devoir. Je ne dois pas être gentil, je peux l’être. Vous êtes un fort en entreprise, parce que vous pouvez être gentil, mais surtout pas parce que vous devez l’être ! Il n’y a pas de devoir de gentillesse. (…) Celui qui est fort est celui qui est dans l’empathie. »
Source: lemonde.fr