Passer au contenu

Catégorie : Get inspired

Feeling stuck?

Question
The International Coach Federation (ICF) designed a very simple and useful decision tree that may help coaches and also potential coachees.

This decision support tool is a flowchart-like structure allowing everyone to find out which from coaching, mentoring, consulting, psychotherapy and training is the most appropriate approach based on situation and need.

Map

Laisser un Commentaire

Insight #13

insight, coaching, change
photo © cedric lefebvre

 

« La seule constante est le changement. »

« The only thing that is constant is change. »

– Héraclite

 

Laisser un Commentaire

Où tu vas… tu es

insight, coaching, mindfulness, meditation

Une mode qui n’en est pas une

S’il est facile de critiquer les modes en raison de la nature souvent futile ou intrinsèquement passagère de ce qu’elles portent aux nues, il arrive toutefois que des courants soulèvent et répandent ce qui contribue au bien-être collectif.  Et, de par ce fait même, de phénomène de mode cela devient une habitude ou un style de vie aussi légitime qu’un autre.

La pleine conscience (encore appelée attention juste) que l’on peut définir comme étant la conscience vigilante de ses propres pensées, actions et motivations a quitté depuis quelques années les cercles initiés pour envahir les médias, comme si tout l’Occident découvrait ou plutôt redécouvrait seulement aujourd’hui ce qui est inhérent à la tradition bouddhique mais qui fait pourtant aussi écho à l’antique discours d’Epicure et à son hédonisme raisonné et non débridé.  Les ouvrages consacrés à la pleine conscience ne sont plus cantonnés aux librairies ésotériques et les universités délivrent à présent des formations certifiantes.

Supportée par les entreprises… et par la science

Justement associée à la méditation mais aussi observée désormais de façon très pragmatique par les entreprises sous l’angle de son impact en termes de leadership et de productivité, il est important de garder à l’esprit que parler de pleine conscience c’est se référer implicitement à bon nombres d’études scientifiques qui cautionnent sa pertinence et favorisent sa diffusion en tant que pratique.

En effet, qu’il s’agisse de l’augmentation de la densité de la matière grise, de l’impact sur la neuroplasticité ou encore de la réduction du stress associé à une diminution des risques cliniques de type cardiovasculaire, la pleine conscience n’est plus seulement associée à la méditation dans une perspective philosophique.  Son champ d’action et donc ses implications sont beaucoup plus larges.

Pleine conscience et coaching

Si la pratique de la méditation et de la pleine conscience est recommandées aux coachs car elle facilite l’indispensable écran blanc – c’est-à-dire l’état neutre qui leur permet de recevoir et d’observer en toute neutralité ce que leur disent leurs clients – cette pratique est tout aussi conseillée aux coachés eux-mêmes.  De fait, une étude réalisée en 2012 a mis en évidence le lien existant entre la pratique de la pleine conscience et l’estime de soi.

La pleine conscience peut être ainsi vue comme un outil permettant d’aborder les processus sous-jacents associés à une faible estime de soi, en parallèle ou non avec d’autres techniques visant à renforcer celle-ci.

Un ouvrage de référence

Publié en anglais en 1994 et traduit depuis dans de nombreuses langues, l’ouvrage « Où tu vas tu es » (Wherever You Go, There You Are: Mindfulness Meditation in Everyday Life) de Jon Kabat-Zinn, est sans doute la meilleure introduction à la méditation et donc à la pleine conscience.

Par des chapitres extrêmement courts incitant à la réflexion et à l’exploration, l’auteur – médecin et chercheur expert mondialement reconnu en la matière – nous présente différents types de méditation mais surtout nous amène à prendre conscience de nos propres réactions lors de la pratique.  Méditer debout, méditer coucher ou méditer en marchant, méditation de la montagne ou méditation du lac, ce livre est une invitation à la découverte de soi.

 

Laisser un Commentaire

Insight #12

leonor fini, chaos
Leonor FINI – Petite divinité chtonienne, 1946 – Huile sur toile 49.2 x 55.7 cm

 

“Dans le chaos il y a la fertilité.”

“In chaos, there is fertility.”

Anaïs Nin

2 Commentaires

Osez demander !

CedricLefebvre-insight-coaching-021
photo © cedric lefebvre

Quand oser semble impossible

Le coaching porte fréquemment sur la confiance en soi, sur le fait que l’on n’ose pas prendre telle initiative ou faire telle démarche ou encore aborder telle personne.  Demander de l’aide ou des informations à un collègue faisant partie d’une autre division ou demander un délai pour la livraison d’un rapport sont choses faciles pour certains mais pas pour d’autres.  Le coaching permet de débloquer la situation, d’explorer les émotions et d’identifier les peurs et les croyances.  Les techniques classiques de coaching comme celles issues du coaching somatique sont souvent très efficaces et permettent de dénouer la situation.

Et pourtant…

Dans certains cas, lorsque la problématique au centre de la session de coaching est toute autre et que la peur de demander quelque chose à autrui apparaît comme un simple élément perturbateur, un simple recadrage permet souvent de dégonfler une croyance limitante, ouvrant à ce moment le champ des possibles.  Ceci peut se faire notamment en partageant des données d’études scientifiques qui permettent de faire prendre distance par rapport à un cadre de pensée.

Ainsi, dans un article décrivant les résultats d’une étude menée à la Stanford University, nous pouvons voir l’écart significatif entre l’estimation du refus faite par les sujets de l’étude lorsqu’ils formulent une demande et leur taux de réussite, c’est-à-dire la proportion de gens répondant favorablement à leur demande.  Il semble en effet qu’expérimenter le « non », nous amène à nous focaliser sur ce qui est vu comme un échec et à anticiper de façon presque généraliste et donc très pessimiste des refus ultérieurs.

Le message à retenir de cette étude est double:

  1. la pression sociale nous amenant à répondre par l’affirmative lors d’une demande est extrêmement forte et dire « non » est beaucoup plus difficile que dire « oui », en particulier deux fois de suite semble-t-il
  2. nous ressentons davantage nos peurs que celles de nos interlocuteurs

Prendre conscience – et a fortiori faire prendre conscience dans le cadre d’un coaching – de ce que j’appellerais notre pouvoir de conviction à tous et surtout le mettre à l’épreuve sans crainte des refus est la meilleure façon de renforcer celui-ci et a fortiori de renforcer notre leadership.  N’ayons pas peur de demander… deux fois s’il le faut.

 

Laisser un Commentaire

Insight #11

insight, coaching, emotions
photo © cedric lefebvre

 

“Vient le moment où le monde s’apaise et où la seule chose qui reste est votre propre cœur. Aussi vous feriez mieux d’apprendre à écouter son chant.  Sinon vous ne comprendrez jamais ce qu’il vous dit.”

“There comes a time when the world gets quiet and the only thing left is your own heart. So you’d better learn the sound of it. Otherwise you’ll never understand what it’s saying.”

― Sarah Dessen, Just Listen

Laisser un Commentaire

Question de coach (2)

CedricLefebvre-insight-coaching-026Figés dans un pattern comportemental, convaincus de parfaitement connaître nos forces et nos faiblesses ou ancrés dans une routine professionnelle, il apparaît parfois difficile de faire appel à de nouvelles ressources ou – ce qui pourrait surprendre – d’utiliser nos ressources dans un contexte différent.  Pour les uns, rédiger une newsletter d’entreprise pourra sembler évident alors qu’écrire un CV leur paraîtra insurmontable.  Pour les autres, organiser une conférence avec des leaders d’opinion n’a jamais été perçu comme étant stressant tandis que les étapes à suivre pour constituer une entreprise sera leur pire défi.

Il importe alors de créer une distance, une rupture, une coupure entre ce qui est perçu comme un monstrueux obstacle et une situation dénuée d’affect, pouvant être décortiquée de façon calme et pragmatique.

« Comment pourriez-vous vous surprendre? »

Une telle question amène à envisager les choses sous un angle différant de celui sous lequel la situation a été appréhendée jusque-là. C’est une distanciation par rapport à soi, une prise de recul forcée, titillant la créativité, amenant d’un contexte anxiogène à une situation ludique.

Envisager de se surprendre soi-même, c’est ne plus regarder la victime mais admirer le héros.

 

Laisser un Commentaire

Insight #10

insight, coaching, secrets
photo © cedric lefebvre

 

“Chaque homme a ses chagrins secrets que le monde ignore; et souvent nous disons qu’un homme est froid alors qu’il est seulement triste.”

“Every man has his secret sorrows which the world knows not; and often times we call a man cold when he is only sad.”

― H. W. Longfellow

 

Laisser un Commentaire

Un choix difficile ? Une bénédiction !

Mario KLINGEMANN – Memory of Passersby I, 2018 – Plusieurs GANs, deux écrans 4k, console en bois de châtaignier faite à la main. Chaque écran 145 x 82.9 x 3.8 cm.

 

Un angle différent

C’est une vision enthousiaste et non dénuée d’humour que la philosophe Ruth Chang partage avec nous dans cet exposé sur le concept de choix et en particulier de choix difficile.

Elle y défend l’idée selon laquelle le stress et les peurs qui sont généralement associés à la difficulté de faire un choix sont renforcés par notre tendance non pas instinctive mais culturelle à vouloir à tout prix prendre une décision selon des critères rationnels, à savoir opter pour la meilleure solution.  Cela dit, suivre un tel processus n’est possible que lorsque les options mises dans la balance sont réellement comparables, c’est-à-dire mesurables selon des critères définis, et qu’un raisonnement cartésien nous permet d’opter pour la meilleure solution, tel que nous le faisons dans une situation de choix facile.

Recourir à notre pouvoir normatif

La difficulté que l’on peut éprouver à choisir ne veut donc pas dire que nous sommes stupides ou que les options sont aussi valables l’une que l’autre.  Comme Ruth Chang le dit, les choix difficiles sont difficiles, non pas à cause de nous ou de notre ignorance.  Ils le sont pour la simple et bonne raison qu’il n’existe pas d’option idéale.  Et de la même façon que nous prenons la liberté de choisir nos hobbies, nous avons la possibilité de recourir à notre pouvoir normatif et de créer nos propres critères lorsque nous faisons face à des alternatives équivalentes.  La décision sera toujours rationnelle et cette fois légitimée par nous-mêmes.  Vouloir faire le meilleur choix est dans ce type de cas une quête impossible.  Ce qui est possible, c’est décider qui nous voulons être, embrasser notre décision comme étant celle au travers de laquelle se reflétera notre identité pour que nous puissions vivre notre vie.

Vidéo en anglais avec option de sous-titres français.

Loin du pessimisme d’un Marcel Proust pour qui « dès qu’il y a choix il ne peut être que mauvais », elle y voit ainsi une bénédiction, rejoignant peut-être Jean-Paul Sartre lorsqu’il nous disait que « Nous sommes nos choix ».

Avoir le choix – aussi difficile soit-il – c’est avoir l’opportunité de s’affirmer, de se réaliser et de prendre peut-être plus consciemment le contrôle de notre existence. Et transformer l’énergie négative et limitante de ses peurs en une énergie positive et constructive.

 

1 Commentaire