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Étiquette : Candy Chang

Before I die…

before I die
Picture by Trevor Coe

Inspiration can be defined as a kind of enthusiasm, a creative breath that inspires the writer, artist or researcher to have an idea that leads to creation. And if we think of coaching as an art, then it is desirable that art should inspire the coach.

From New Orleans to everywhere else

Art can inspire the coach to help the individual examine his aspirations. Artist and designer Candy Chang offers a similar opportunity to the public with her interactive work “Before I Die…,” which was created in February 2011 in New Orleans. It has since been reproduced in 73 countries in 36 languages.

Affected by the unexpected death of a close friend while struggling to maintain perspective in her daily life, Candy Chang imagined transforming one side of an abandoned house into a giant blackboard that would be covered by one unfinished phrase, painted across the blackboard numerous times, to be filled in with a crayon: “Before I die, I want to…” The wall was filled in less than a day with the dreams of passers-by. This artistic installation represented a renaissance in the form of art and social activism that enabled individuals to express their wishes in a public space.

The first in a long line of walls—more than a thousand in total that spread across five continents—was a neglected space that became a place reserved for constructive reflection and contemplation, a sharing place bearing the memory of that which really counts as we grow up and change. The artist’s message is that in considering death, rather than provoking anguish, we can bring clarity to our lives. In a way, death brings a metaphorical aspect to life (the abandoned house is transformed into a place of creativity), as well as a symbolic one (aspiration rather than regret) and a dynamic one (public participation in the work itself).

From art to coaching

How does this relate to coaching? As coaches, we are frequently confronted with clients who feel they are in a rut, whether professional or other. Dissatisfied at work, convinced they are in the wrong place but without knowing how to define or reorient their career, exhausted and languishing impotently in their own unease, they are locked into a downward spiral of negativity. Focused on all that doesn’t work, fascinated by obstacles, blinded by fear and lacking prospects, it becomes too difficult to avoid a crash.

The role of the coach at this moment is to help them find and relight the internal spark and fan the flame that will eventually become a source of auto-regenerative energy. If we help invert the polarity of the spiral and enable the individual to view each new step as a stage of conscious expansion and endogenous development, we can help them reach the center of a virtuous circle.

Candy Chang’s work is inspirational in the question that it provides for the coach to trigger this process: “What would you like to accomplish before you die?” With a question of this genre—undoubtedly provocative—the present and future merge and potentially forgotten dreams awake in a petri dish, where energy and enthusiasm can be cultivated. It is equally a question that leads to reflection on the theme of the purpose, of the raison d’être, of what the individual would like to leave as a legacy. In fact, these revelations can be used to identify a system of guiding values and beliefs that are deeply anchored in the subject and provide the coach with material to be explored.

In conclusion

Whether it’s finding love or Atlantis, becoming a source of inspiration or seeing an elk, having a boat or being published (some of the examples found on the walls of “Before I Die”); the dream itself is of little importance if the coach is careful to read between the lines. And if the gap between aspiration and reality seems insurmountable and thus unrealistic as a relevant coaching goal, it at least should provide the coachee with a chance to take yet another step towards self-discovery and still become a source of inspiration that leads to action.

And let us never forget that if coaching is a dance, the dance is unquestionably an art.

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This article has been published in International Coach Federation blog.  It was originally published here in this blog, in French.

  
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Question de coach (4)

Before-I-Die-NOLA-Candy-Chang-wall-angled

photo © Candy Chang

L’inspiration peut être définie comme un enthousiasme, un souffle créateur qui anime l’écrivain, l’artiste, le chercheur et donc une idée qui amène à la création. Et si nous pensons que le coaching est un art, alors est-il bienvenu que l’art inspire les coachs.

De la Nouvelles-Orléans au reste du monde

L’art aussi peut inspirer les coachs lorsqu’il confronte l’individu à ses aspirations, comme c’est particulièrement le cas avec cette oeuvre de l’artiste et designer américaine Candy Chang et de son oeuvre Before I die… créée en février 2011 à la Nouvelle-Orléans et transposée depuis dans 73 pays et 36 langues.

Eclairée par la mort soudaine d’une amie proche sur les choses qui avaient désormais du sens dans sa vie – mais luttant pour maintenir cette perspective dans sa vie quotidienne – Candy Chang a imaginé transformer le côté d’une maison abandonnée en un tableau noir géant pour y peindre au pochoir une phrase dont il fallait remplir les blancs à l’aide d’une craie : «Avant de mourir, je veux…». Un mur qui ne mit pas plus d’une journée pour être rempli de rêves par les passants. Cette installation artistique revêtit ainsi une forme d’activisme social laissant les individus exprimer leur voix dans l’espace public.

Premier d’une longue série de murs – plus de 1.000 au total – ayant essaimé les cinq continents, cet espace négligé devint une place réservée à la réflexion constructive et à la contemplation, un lieu de partage portant le souvenir de ce qui compte vraiment le plus quand nous grandissons et changeons. Le message de l’artiste est que penser à la mort peut ne pas être angoissant mais, au contraire, rend notre vie claire. En quelques sortes, la mort éveillant à la vie d’un point de vue métaphorique (la maison abandonnée se transformant en espace de création), symbolique (l’aspiration plutôt que le regret) et dynamique (la participation du public à l’oeuvre en soi).

De l’art au coaching

Quel rapport avec le coaching? En tant que coachs, nous sommes fréquemment confrontés à des clients se sentant dans une impasse, professionnelle ou autre. Malheureux au travail, convaincus qu’ils ne sont pas à leur place sans pour autant savoir comment définir ou réorienter leur carrière, épuisés et se sentant impuissants dans leur propre mal-être, ils sont installés dans une spirale négative. Focalisés sur ce qui ne va pas, fascinés par l’obstacle, éblouis par la peur, sans horizon, il leur devient alors difficile d’éviter l’écueil. Le rôle du coach est à ce moment de leur faire trouver en eux et de ranimer ce qui d’étincelle deviendra flamme avant de devenir à part entière une source d’énergie auto-régénératrice. C’est alors inverser la polarité de la spirale et faire en sorte que chaque nouveau pas soit vu comme une étape d’expansion conscientisée et d’épanouissement endogène, l’individu étant au centre d’un cercle vertueux.

Là où l’oeuvre de Candy Chang est source d’inspiration, c’est dans la question qui y est donnée au coach pour déclencher ce processus: 

« Que voulez-vous avoir fait avant de mourir? »

Par une telle question – certes provocante – futur et présent se télescopent et réveillent potentiellement des rêves oubliés dans un vivier où énergie et enthousiasme pourront être puisés. C’est également une question pouvant amener à réfléchir sur le thème de la mission, de la raison d’être, de ce que l’individu veut laisser derrière lui. En effet, de ce qu’il souhaite faire avant qu’il soit trop tard sera identifié un système de valeurs et de croyances porteuses profondément ancrées en lui et où le coach trouvera matière à explorer.

En conclusion

De trouver l’amour à l’Atlantide, de devenir une source d’inspiration à voir un élan, d’avoir un bateau à être publié (autant d’exemples trouvés sur les murs de Candy Chang), peu importe le rêve si le coach est à l’écoute du dit et du non-dit. Et si l’écart entre aspiration et réalité semble insurmontable et donc non réaliste pour devenir un objectif de coaching à part entière, laissons-y plutôt voir au coaché l’occasion de faire un pas de plus vers la découverte de soi et donc une source d’inspiration vers l’action.

Et n’oublions jamais que si le coaching est une danse, la danse est bel et bien un art.

 

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