Huit lois régissent la gestion du temps, qu’elles soient liées à la perception subjective de celui-ci, à notre propension à faire ce que l’on aime… ou à nos propres limites physiologiques. Connaître ces lois du temps vous permettra de jouer avec sinon de les contourner !
La loi de Carlson
Interrompre une activité implique que celle-ci prendra au final plus de plus de temps que si elle était effectuée de manière continue. Aussi, limitez les sources de sollicitation et travaillez d’un bloc si possible.
La loi de Pareto
20% de nos activités produisent 80% des résultats. Autrement dit, 80% de notre temps est occupé par l’accessoire. Une bonne gestion de votre énergie requiert de ne pas la consacrer à des tâches secondaires vous amenant à négliger l’essentiel. L’idée : focalisez-vous sur votre « top 20% » et supprimez de votre liste les 20% de tâches qui ont le moins d’impact. Le temps sauvé pourra être alloué aux tâches les plus utiles… ou aux plus agréables.
La loi de Parkinson
Plus on a du temps pour réaliser une tâche, plus de temps celle-ci prendra, le travail s’étalant de façon à occuper le temps disponible pour son achèvement. Déterminez-vous donc un « budget temps » raisonnable à consacrer à une tâche donnée et fixez-vous des échéances à ne pas dépasser.
La loi de Fliess
L’être humain est animé de rythmes biologiques. Respectez votre horloge biologique interne, tirez-en le meilleur parti et respectez les périodes de récupération.
La loi de Fraisse
La subjectivité du temps fait que plus une activité nous semble intéressante, plus elle paraît brève. Veillez donc à ne pas considérer comme secondaire ce qui vous déplaît et à reporter ces activités.
La loi d’Illich
Au delà d’un certain seuil de travail, l’efficacité et la productivité décroissent, voire deviennent négatives.
Variez donc les activités et ne confondez pas quantité et qualité.
La loi de Laborit
Chacun à une tendance à réaliser en premier lieu l’activité qu’il juge la plus plaisante. L’efficacité requiert toutefois de débuter par les activités les moins plaisantes qui paraîtront moins ennuyeuses si elles sont suivies de la promesse d’une tâche agréable.
La loi de Taylor
L’ordre dans lequel nous effectuons une série de tâches influe directement sur le temps d’accomplissement unitaire de chacune d’entre elle, mais aussi sur le temps global de leur ensemble. Lors de la programmation de vos tâches, ne sous évaluez donc pas le temps à leur consacrer.
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