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Étiquette : empathie

Comment développer de l’empathie pour quelqu’un qui vous ennuie ?

 

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GILBERT and GEORGE – Inner, 1992 – Divers matériaux, en 9 parties, 253 x 213cm

 

Cultiver l’empathie est une façon d’optimiser notre rapport aux autres, en particulier avec les personnes vis-à-vis desquelles nous n’éprouvons pas d’affinité mais avec lesquelles nous sommes obligés de travailler.

Rebecca Knight suggère un approche en plusieurs étapes lorsque quelqu’un nous horripile :

  1. Tout d’abord dépersonnaliser la situation et se demander ce qui nous dérange à ce point. Peut-être notre interlocuteur évoque-t-il en nous une autre personne et les souvenirs que nous avons avec celle-ci.
  2. Ensuite, détecter nos signaux d’alarme, ces indices physiologiques témoignant de notre énervement : accélération de notre rythme respiratoire, augmentation de la température. Prendre quelques respirations profondes pour réguler notre production d’hormones, non pour capituler mais pour rester maître de nos réactions.
  3. Puis, soyez curieux : demandez-vous ce qui fait que cette personne se comporte de la sorte. Ce qui la motive et l’inspire, comme la pression qui s’exerce peut-être sur elle. L’objectif est ici de ressentir la situation selon la perspective de l’autre. Pas forcément de l’accepter ou de l’adopter, juste la percevoir.
  4. Focalisez-vous sur vos points communs, parfois de simples détails qui peuvent exprimer un objectif commun.
  5. Cultivez votre générosité. Accordez lui le bénéfice du doute, ce qui est bien entendu plus facile à faire avec les gens que l’on apprécie. Complimentez tout en restant authentique.
  6. Si tout ceci ne suffit pas, ayez une conversation portant sur votre collaboration. Faire ceci sous l’angle de l’empathie vous déchargera des émotions perturbantes. Et souvenez-vous que votre collègue ressent peut-être à votre égard ce que vous ressentez pour lui.

 

Source: hbr.org

 

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Insight #107

Egon SCHIELE – Portrait d’Eva Freund, c. 1910 – Aquarelle et crayon noir sur papier, 20.3 x 30.2cm

 

“On comprend quand on aime, et on devrait toujours aimer quand on comprend.”

“We understand when we love, and we should always love when we understand.”

― Arthur Roessler, Egon Schiele en prison

 

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L’auto-compassion, outil de prévention du burn-out

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Anges délivrant les âmes du Purgatoire – Initiale historiée provenant d’un manuscrit, Espagne, XVIème siècle – Vélin, 175 x 215mm

 

Annie McKee et Kandi Wiens défendent l’idée que l’auto-compassion est un outil-clé pour se prémunir contre le burnout.

L’auto-compassion implique ces quelques éléments :

  • Cherchez à vous comprendre réellement, ainsi que ce que vous ressentez émotionnellement, physiquement et intellectuellement au travail.
  • Prenez soin de vous-même. Evitez l’auto-flagellation en vous respectant en tant qu’être humain, doté de sensibilité.
  • Aidez-vous, passez à l’acte.
  • Réfrénez votre envie de travailler plus et plus encore, ce qui ne génère que davantage de stress et pousse à l’isolement
  • Pratiquez la méditation en pleine conscience. La régularité aide.

Quant à moi, j’ajouterai ceci : faites de l’art !

 

Source : hbr.org

 

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1(3) novembre – Journée de la gentillesse

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Leonor FINI – Stryges amaouri, 1947 – Huile sur toile, 40 x 50 cm

 

Le 3 novembre en France – et le 13 novembre dans les autres pays – est la Journée mondiale de la gentillesse.

« Gentillesse », ce terme apparaît pour la première fois en 1176 sous la plume du poète Chrétien de Troyes. Et comme l’évoque le philosophe et écrivain, Emmanuel Jaffelin, auteur d’un Eloge de la gentillesse en entreprise (First, 2015), « Etymologiquement, le mot gentillesse ne rime pas avec faiblesse mais bel et bien avec noblesse [du latin, gentilis, “le noble, celui qui est bien né”]. » Une similitude avec l’étymologie du terme anglais kindness, le mot « kyndnes » signifiant en vieil anglais « nation » et aussi « augmentation ».

Alors, quelle place la gentillesse a-t-elle au sein de l’entreprise? Voyons-y une expression de l’empathie, une façon de démontrer son intelligence émotionelle.

« Tenir la porte à celui qui vous emboîte le pas, est appréhendé comme gentil, car il y a une noblesse morale dans cet acte. (…) La gentillesse est une morale du pouvoir et non du devoir. Je ne dois pas être gentil, je peux l’être. Vous êtes un fort en entreprise, parce que vous pouvez être gentil, mais surtout pas parce que vous devez l’être ! Il n’y a pas de devoir de gentillesse. (…) Celui qui est fort est celui qui est dans l’empathie. »

 
Source: lemonde.fr

 

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Sympathy vs. Empathy, feeling with people

Gustav KLIMT – Seeufer Mit Birken, 1901 – Huile sur toile, 90 x 90 cm

 

What is the best way to ease someone’s pain and suffering?

In this beautifully short animation created by Gobblynne for the Royal Society for the Arts online lecture series, Dr Brené Brown reminds us that we can only create a genuine empathic connection if we are brave enough to really get in touch with our own fragilities.

Basically, qualities of empathy are perspective taking, staying out of judgment, recognising emotion in other people, then communicating that. Empathy is feeling WITH people. And keep in mind that rarely can an answer make something better. What makes something better is connection.

 

  

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About classical music, leadership and the last words we could ever say

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Pablo PICASSO – Violon et feuille de musique, 1912 – Papiers et partition musicale collés sur carton, gouache, 78 x 65 cm

 

Conductor of The Boston Philharmonic Orchestra, teacher and speaker, Benjamin Zander gave this energising talk about the transformative power of classical music.

Video in English, sous-titres français.

 Beyond these views, I caught two brilliant quotes that explains what leadership is and also how careful we should use words:

« I realized my job was to awaken possibility in other people. And of course, I wanted to know whether I was doing that. How do you find out? You look at their eyes. If their eyes are shining, you know you’re doing it. »

« I learned this from a woman who survived Auschwitz, one of the rare survivors. She went to Auschwitz when she was 15 years old. And … And her brother was eight, and the parents were lost. And she told me this, she said, « We were in the train going to Auschwitz, and I looked down and saw my brother’s shoes were missing. I said, ‘Why are you so stupid, can’t you keep your things together for goodness’ sake?' » The way an elder sister might speak to a younger brother. Unfortunately, it was the last thing she ever said to him, because she never saw him again. He did not survive. And so when she came out of Auschwitz, she made a vow. She told me this. She said, « I walked out of Auschwitz into life and I made a vow. And the vow was, ‘I will never say anything that couldn’t stand as the last thing I ever say.’ Now, can we do that? No. And we’ll make ourselves wrong and others wrong. But it is a possibility to live into. »

By the way, what is the last thing you said?

  

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tīng

ting, écouter, insight, coaching

L’idéogramme chinois signifiant écouter (tīng) est la réunion sémantique des mots oreille (耳), yeux (目) et coeur (必).

Ne s’agit-il pas là de la plus belle représentation de ce que signifie véritablement écouter, premier pas vers un dialogue pleinement efficace?

 

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