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Étiquette : énergie

Comment tirer le maximum d’une journée de congé ?

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Egon SCHIELE – Schlafendes Mädchen (Jeune fille endormie), 1909 – Gouache, pastel et crayon sur papier, 22 x 22 cm

 

Elizabeth Grace Saunders a raison de nous rappeler que trop souvent nous associons l’idée de vacances à des voyages lointains, sans penser au temps de préparation que ceux-ci exigent de nous et à l’énergie que – paradoxalement – ils nous prennent. Sans compter le stress généré chez certains par la délégation des tâches qui ne pourront être gérées personnellement durant l’absence.

En fait, les vacances n’ont pas besoin d’être grandes pour influencer positivement notre santé et notre bonheur. En fait, prendre fréquemment des « micro-vacances » d’une journée ou moins peut significativement améliorer le sentiment de bien-être et nous apporter ces bouffées d’oxygène indispensables à notre équilibre. Plus faciles à organiser, ne nécessitant pas de réorganisation de travail, elles peuvent même s’étaler tout au long de l’année.

Voici quatre façons d’ajouter des micro-vacances à votre vie :

  • Le temps d’un weekend, deux ou trois jours « ailleurs », dans un lieu dépaysant. Changer de cadre c’est quitter un contexte peut-être aliénant.
  • Une demi-journée voire un jour entier pris pour se consacrer aux tâches non-professionnelles restées en suspens en raison d’un emploi du temps trop chargé. Et, ainsi, acquérir une sensation de liberté.
  • Une heure ou deux pour « socialiser » et voir ces proches que l’on a négligé depuis trop longtemps, sans empiéter sur le temps du weekend peut-être consacré à la famille. Se reconnecter à ceux que l’on aime.
  • Le travail à distance. Sans être stricto sensu un congé, le fait de travailler de chez soi, voire dans un contexte propice à la détente permet d’économiser le temps normalement pris pour se rendre sur le lieu  de travail et peut donc en soi être une bouffée d’oxygène. 

L’éventail de possibilités est vaste et n’exclut en rien ces longues et lointaines escapades qui font rêver. Elles sont néanmoins un soutien essentiel à l’équilibre de notre énergie.

 

Source : hbr.org

 

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Miracle Morning

SANYU – Nu endormi, années 1950 – Huile sur toile, 50 x 100 cm

 

La vie nous propose des challenges. A nous de les embrasser et d’en faire des opportunités. C’est ce qu’a fait Hal Elrod qui, décrété hémiplégique à 20 ans par le corps médical suite à un accident de voiture, a non seulement recouvré l’usage de ses jambes mais a trouvé sa voie dans le développement personnel et en devenant auteur à succès.

L’un de ses ouvrages (« Miracle Morning« ) décrit une méthode prônant un réveil matinal tôt, très tôt, pour commencer la journée en focalisant toute notre énergie sur nos objectifs de vie. Cette méthode, adulée par les uns, critiquée par les autres qui y voient le symbole d’une société capitaliste envahissant notre temps de repos, a la mérite d’être simple et de reposer sur six piliers appelés SAVERS. Dix minutes ou une seule pour chaque pilier… pour celles et ceux qui n’ont pas la possibilité d’amputer leur temps de sommeil : 

  • S (Silence) : commencer par une courte séance de méditation pour un démarrage en pleine conscience.
  • A (Affirmation) : exprimer les objectifs que l’on s’est fixés, qui l’on veut être, ce que l’on veut réaliser et en quoi ces objectifs nous permettent de nous centrer, de nous aligner, de nous réaliser.
  • V (Visualisation) : plutôt que de se focaliser sur un passé décevant, ou des échecs mal vécus et donc de porter un regard critique non constructif sur ce qu’il y a derrière nous, la visualisation – forme d’auto-hypnose positive – permet de se concentrer sur ce que l’on souhaite vivre.
  • E (Exercice) : pratiquer une activité sportive, réveiller son métabolisme, entrer en mouvement. Passer de la pensée à l’action.
  • R (Read) : lire quelques pages d’un ouvrage de développement personnel et bénéficier ainsi de l’expérience des autres.
  • S (Scribe): écrire ses idées et réflexions, documenter ses progrès comme les leçons, expériences, opportunités.

Si Miracle Morning n’est sans doute pas la solution miracle, il en reste pas moins une source d’inspiration.

 

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Gérer le changement

Oscar Dominguez, insight, coaching, changement
Oscar DOMINGUEZ – Dans l’atelier, 1955 – Huile sur toile, 54.2 x 65.1 cm

 

Nous avons déjà présenté la stratégie développée par Peter Bregman pour gérer au mieux son énergie.

Marcia Reynolds quant à elle suggère trois questions à se poser pour mieux gérer son énergie et se focaliser sur l’essentiel lorsque l’on est confronté à la difficulté du changement :

  1. Qu’est-ce qu’il m’est possible maintenant de créer ou d’influencer ?
  2. Lorsque j’observe mes pensées ainsi que la façon dont j’utilise mon temps, comment décrirais-je la façon dont j’utilise mon énergie ?
  3. Que me faut-il pour focaliser davantage mes pensées et mes actions sur ce que je peux créer ou influencer ?

Le contrôle, c’est la sensation que vous éprouvez lorsque vous tirez avantage des circonstances pour créer ou trouver la façon dont vous pouvez avancer

Combien d’énergie dépensez-vous à gérer des émotions liées à des situations qui sont hors de votre contrôle? La façon d’allouer son énergie est un choix ; consacrer son énergie à tenter de gérer ce que l’on ne peut changer est la voie royale vers l’épuisement. Focalisez-vous donc sur ce qui est sous votre contrôle – comme prendre soin de vous ou trouver une autre façon d’interagir avec les gens que vous appréciez moins –  et développez de nouvelles compétences qui vous intéressent.

 

Source : Psychologytoday.com

 

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Question de coach #6

Vladimir VELICKOVIC - Feu, art, insight, coaching, peur
Vladimir VELICKOVIC – Feu, 1999 – Huile sur toile, 250 x 500 cm

 

« Que feriez-vous si vous n’aviez pas peur ? »

La peur en tant que réaction instinctive, en tant qu’émotion incontrôlable, a une fonction utilitaire liée à la survie. Une réaction animale gérée par le cerveau reptilien, encore appelé cerveau primitif. Face au danger, la peur avec les comportements qu’elle induit facilite la sauvegarde de l’individu et de l’espèce, comme la fuite ou l’attaque. Face à un loup, une guerre ou un licenciement.

Ceci dit, tout est une question d’équilibre. Tant que la peur ne devient pas envahissante, elle va générer des réactions pertinentes. C’est le stress utile. Malheureusement, l’inconscient a une façon toute personnelle d’analyser l’environnement et – trop souvent – nous fait associer une situation à un péril extrême, à tord. Un événement est regardé à la loupe, hypertrophié, déformé, passé au filtre des angoisses archaïques et des deuils non réalisés, annihilant toute prise de recul. Ce n’est plus l’événement qui est vécu, c’est l’illusion de ses conséquences potentielles qui prend le contrôle. Ceci induit dans certains cas des attitudes que le conscient jugerait pour sa part inappropriées ou disproportionnées s’il en avait l’occasion.  

Ainsi, l’éventualité d’une restructuration de l’entreprise pourrait amener un cadre à adapter son CV, voire réveiller son réseau et même contacter quelques chasseurs de tête… voire songer à une reconversion, entreprendre des études ou partir à l’étranger.

Pourtant, chez certains, ce même risque de restructuration entraînera la conviction que le licenciement est inévitable (ce qui, de fait, pourrait arriver) mais surtout que ses conséquences seront forcément dramatiques: ne plus avoir de rentrées financières suffisantes, être exproprié, ne plus pouvoir s’abriter ni s’alimenter en hiver et donc mourir. Chez d’autres, ce même risque de restructuration et de licenciement pourra éveiller la peur de ne plus répondre aux attentes supposées de leurs proches (parents, enfants ou conjoint), de ne plus recevoir leur amour, d’être rejeté et – à nouveau – de ne pouvoir survivre. Les corollaires seront dans les deux cas seront de l’ordre de l’agressivité, du déni, du recours à des substances addictives, de la rigidité lors de la prise de décision, de la diminution de la créativité, de la perte de sommeil ou encore des troubles psychosomatiques, en un mot : un profond mal-être.

Les scénarios sont infinis et non critiquables en soi car souvenons-nous que notre inconscient veut notre bien, même s’il est maladroit. Si tout est question d’équilibre, de nuance, de recul et si la peur est une émotion que l’on peut accueillir avec bienveillance, c’est lorsque celle-ci nous dissocie, qu’elle nous écarte de notre bien-être et de nos rêves, qu’elle nous tétanise et suscite des comportements saboteurs ou auto-destructeurs qu’il est temps de relativiser, d’accepter ce que l’on ne peut changer, d’opérer un changement et surtout, surtout, d’élargir le champ des possibles.

La perception, l’identification et l’acceptation de la peur sera la première étape. Mais après, tout de suite après, posez-vous cette question toute simple: que ferais-je si je n’avais pas peur? Et puis, écoutez-vous.

 

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Stress, mon ami

 

stress, insight, coaching
Edvard MUNCH – Skrik (Le Cri), 1893 – tempera sur carton, 1895 – lithographie, 1895 – pastel sur carton

 

Si le Power Posing exposé dans un précédent article se révèle être un outil passionnant, fascinant et redoutable dans sa simplicité pour gérer le stress de façon anticipative, il existe d’autres techniques auxquelles il est utile de recourir lorsque le stress est ressenti comme envahissant et donc limitant.

Dr. Alia Crum de l’Université de Stanford suggère un processus reposant sur les principes de la pleine conscience (c’est-à-dire d’une observation dénuée de jugement).

Ce processus qui comporte trois étapes part du principe que le stress peut être vu positivement comme étant la confrontation à un obstacle dans l’atteinte de ses propres objectifs. De toxique le stress peut alors devenir énergisant et soutenir à la fois réussite et satisfaction. Le stress n’est plus un ennemi, il est un allié.

Comment ?

  1. Reconnaissez votre stress au moment où vous le vivez. Observez-le, ressentez comment il impacte votre corps, votre physiologie, vos émotions, votre comportement. Outre le détachement que ceci va induire, votre dynamique passera d’une simple réaction à une attitude consciente prédisposant à l’action.
     
  2. Accueillez votre stress, même si ceci semble contre-intuitif. Une attitude bienveillante par rapport à ses propres émotions rend celui-ci moins menaçant, réduit l’anxiété et donne un sensation de contrôle. Puis identifiez ce à quoi vous tenez et qui est connecté à ce stress. Dans la mesure où une situation n’est vécue comme étant stressante que lorsque quelque chose qui importe est mis en danger, il importe de voir ce qui est l’enjeu de la crise: non pas la cause de la souffrance mais bien l’objet de vos désirs… ou besoins.
    Le stress devient alors un mémo, un rappel de votre objectif ultime et donc une source d’énergie.

    L’exemple cité par le chercheur est  “Je reconnais que je suis stressé car je veux avoir un bon job et les ressources financières suffisantes qu’il procurera pour ma famille.”
     
  3. Utilisez cette énergie ressentie de par la reconnexion au sens, à l’objectif et aux valeurs comme une ressource en soi. D’obstacle le stress devient ressource.

En résumé, il ne s’agira donc plus de se focaliser sur la cause du stress mais sur le besoin caché derrière le stress et de développer de nouvelles stratégies pour atteindre celui-ci.

Les questions soutenant cette démarche seront par exemple : « Est-ce que ma réaction à ce stress m’aide à aller vers ce à quoi je tends? Est-ce que ce que je mets en place face à ce stress m’aide à préserver ce que je veux maintenir? Quelles opportunités se présentent-elles à moi pour atteindre ce réel objectif? Mon comportement est-il congruent avec ma quête de sens? »

 

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Gérez-vous votre énergie comme vous gérez vos finances?

énergie

 

Je suis parfois étonné de voir des amis, clients ou confrères dépenser une énergie folle en colère, rancune, lamentations et éternels griefs alors qu’ils ne trouvent ou ne retrouvent pas l’énergie nécessaire pour aller de l’avant, s’émerveiller ou tout simplement se retrouver.

Bien entendu, faire un peu de BMW (bitching-moaning-whining autrement dit médisances-gémissements-pleurnicheries) fait du bien, permet de relâcher la pression et de se vider des tensions parasites.  Cependant, lorsque ceci devient une attitude, voire un modus vivendi, c’en devient aussi une source de tensions en soi.  Cette forme d’anti-énergie annihile ce qui est la véritable énergie en un cercle particulièrement vicieux dont il n’est pas toujours facile de sortir.

Une fois de plus, il s’agit d’une question d’équilibre et d’économie saine de nos ressources.  En d’autres termes et pour utiliser une analogie simple, gérez-vous votre énergie comme vous gérez vos finances sachant que les flux entrants et sortant ne sont pas toujours sous votre contrôle? L’énergie que vous trouvez, recevez, donnez, dépensez et investissez n’est pas sans fin et mérite sans doute plus d’attention qu’il n’y paraît, en particulier avant qu’elle vous fasse défaut.

Peter Bregman parle quant à lui de stratégie et propose cinq solutions pour une gestion adéquate de notre énergie:

  1. Observez – Où dépensez-vous notre énergie, où y a-t-il des fuites, où vous perdez-vous, où vous épuisez-vous? Prendre du recul, s’auto-observer est la première étape pour changer vos habitudes. Ceci peut se faire en temps réel (observez, écoutez votre corps) où rétrospectivement.
  2. Sachez ce qui compte réellement – Qu’est-ce qui vous procure joie et épanouissement, qu’est-ce qui vous dynamise, qu’est-ce qui vous aligne avec votre raison d’être? Identifier ces sources, c’est savoir où il est judicieux d’investir. 
  3. Planifiez vos investissements – Dès le moment où vous savez où il vous est possible de vous ressourcer, de grandir, de vous épanouir, adaptez votre agenda en fonction.  Réservez du temps à ces activités (ou à ces personnes) afin qu’elles envahissent et chassent celles qui vous épuisent.
  4. Surtout, fuyez ce qui vous perd – Il est plus facile de ne pas commencer une activité que d’y échapper une fois commencée.  Il est plus profitable (et aisé) d’éviter certaines personnes que de quitter leur conversation. Alors, nettoyez les joints avant que ceux-ci ne lâchent, c’est la meilleure façon d’éviter une inondation.
  5. Finalement, ne songez pas trop à ceci – une course perpétuelle à l’optimisation peut en soi devenir épuisante et contre-productive.  Progresser pas à pas est motivant et plus judicieux que de s’évertuer à toucher la perfection, cette perfection qui, de toute façon, n’existe pas!

 

Source: hbr.org

 

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