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Étiquette : négociation

Money, money, money… how not losing face if your proposal is rejected

Andy WARHOL – Dollar Sign, 1982 – Acrylique et encre à sérigraphie sur toile, 25,4 x 20,3 cm.

 

Judith White, Visiting Associate Professor of Management at the Tuck School of Business at Dartmouth, proposes a very simple way to avoid having this painful feeling of being ashamed or even losing face when the outcome of a salary negociation is not as positive as expected (litotes intended).

She observed such emotions happen when proposals reflect the personal value or worth of the requester. Such connection is so strong that fear of losing face even motivates people to avoid a negotiation.

To overcome such a fear, she suggests to reframe the negotiation. Instead of visualising the drama that would happen in case of having a request denied, a solution is to think about how good would be the feeling coming from the fact that the conversation has been initiated. With other words, focus on the intention and the process, not on the outcome. Somehow, it’s a way to develop self-confidence, taking distance from others’ perception.

In any case, I would advise to systematically reflect on your emotions… and to accept them. Beyond that, look for learnings and unexpected benefits or convert emotions such as fear or stress into an opportunity to leverage your network for a centered leadership.

 

Source: hbr.org, mckinsey.com, mba.tuck.dartmouth.edu

 

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Soyez votre meilleur avocat

Cedric-Lefebvre-insight-coaching-057

 

En opposition à une négociation formelle et purement rationnelle au nom de son entreprise, comment gérer pour son propre compte une négociation informelle, sensible et potentiellement impactée par nos émotions?

Dans un article venant de paraître dans Harvard Business Review, Deborah Kolb nous présente avec quelques exemples à l’appui une approche en quatre étapes, positive pour les différentes parties impliquées:

  1. Reconnaître l’opportunité de la situation: un contexte apparemment défavorable peut ouvrir la porte à une discussion souhaitée mais maintes fois reportée, une demande reçue peut amener à en formuler une soi-même.
  2. Se préparer et préparer le terrain en collectant de l’information, en se positionnant comme un atout et en envisageant les différentes options et alternatives.
  3. Initier la démarche, entamer la négociation sous l’angle désiré
  4. Naviguer, explorer, tester les hypothèses et considérer les options satisfaisant les deux parties – soit avoir une attitude coach ouverte permettant lors de la négociation de collecter l’information et de supporter l’interlocuteur.

Une telle dynamique implique forcément de sortir de sa zone de confort mais témoigne aussi bien du leadership que d’un esprit collaboratif et constructif.

 

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Question de coach (5)

Cedric-Lefebvre-insight-coaching-048

Le pouvoir et le sens des émotions donnent à celles-ci un rôle primordial dans notre existence. Toutefois, peur, tristesse, colère et joie – les quatre émotions de base – n’acquièrent une valence positive ou négative qu’en fonction de la façon dont nous les vivons, les gérons, les acceptons car, paradoxalement, elles sont neutres par essence. Aussi, c’est principalement lorsqu’elles nous débordent que les émotions deviennent un handicap ou une entrave à des relations harmonieuses.

Dans son ouvrage Négociations sensibles, George Kohlrieser nous présente trois outils simples pour calmer les émotions dans des situations où les émotions menacent de prendre le dessus et d’entraver la communication entre deux individus :

  • Donner le choix, c’est-à-dire offrir à l’interlocuteur la possibilité de s’approprier la décision, passant d’un processus purement émotionnel à une réflexion d’apparence rationnelle.
  • Apporter de la perspective, ou encore recadrer en confrontant à l’idée que la situation n’est ni permanente, ni désespérée, ni omniprésente.
  • Faire une pause, à savoir s’extraire du débat, même pour un bref instant.

C’est de cela que provient une question que j’affectionne particulièrement, tant pour sa simplicité que par la mise en perspective qu’elle ne peut manquer de provoquer lorsque le coaché se laisse envahir par ses émotions :

Quelle importance cela aura-t-il dans cinquante ans ?

De fait, cette question amène à se projeter dans l’avenir, à nuancer son point-de-vue, à entrevoir les valeurs comme des objectifs de vie et – par là – à occuper une position autre que la position actuelle.

Il en résulte en général non seulement une baisse de la tension mais aussi un élan nouveau sur lequel il est possible de rebondir pour positiver la situation. Ainsi, il devient même logique de demander ensuite ce qui aura de l’importance dans cinquante ans, autrement dit ce sur quoi il est important de se focaliser aujourd’hui dans une démarche saine et constructive.

 

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