« Les choses les plus belles sont celles que souffle la folie et qu’écrit la raison. »
“Only those things are beautiful which are inspired by madness and written by reason.”
― André Gide
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« Les choses les plus belles sont celles que souffle la folie et qu’écrit la raison. »
“Only those things are beautiful which are inspired by madness and written by reason.”
― André Gide
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“Si la musique est la pâture de l’amour,
Jouez encore, donnez-m’en jusqu’à l’excès
En sorte que ma faim gavée languisse et meure.”
“If music be the food of love, play on,
Give me excess of it; that surfeiting,
The appetite may sicken, and so die.”
― William Shakespeare
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“Ne renoncez jamais à un rêve juste à cause du temps qu’il faudra pour l’
“Never give up on a dream because of the time it will take to accomplish it. The time will pass anyway.”
― Earl Nightingale
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Comme exposé dans un précédent article, décider qui vous voulez être et embrasser ce choix est l’approche la plus seine pour développer le prisme au travers duquel vous observerez les situations conflictuelles et les choix difficiles auxquels vous ferez face. Ce processus est complexe, requiert temps et volonté mais une fois ancré en vous, il fera partie intégrante de votre ADN comportemental. Mais en attendant, que faire lorsqu’un choix vous semble impossible et que comparer Pros and Cons semble inefficace?
Celui qui a le choix a aussi le tourment, disent les Allemands (« Wer hat die Wahl, hat die Qual »). Essayons de les contredire ! Le Power Posing augmente la confiance en soi et la propension au risque. C’est une piste, mais encore?
Des recherches ont montré que le sommeil peut faciliter le processus décisionnel, impactant la façon de saisir et de traiter l’information. Elles ont aussi montré que le sommeil nous ferait davantage regarder le côté positif des choses. Dormir – mieux ou davantage – est donc une piste à explorer sans pour autant apporter la moindre garantie. Et donc?
Dans les cas beaucoup plus fréquents où hésitation et incertitude deviennent avant tout handicapantes, vous retrouvant coincé entre passion et raison, le recours à une approche pragmatique, simple et directe est souhaitable, que ce soit pour vous-même ou, lorsqu’en tant que manager, vous adoptez la posture coach.
Le protocole de décision décrit ci-dessous ne requiert pas beaucoup de temps. Il est logique, cartésien, intègre vos propres valeurs au travers de l’identification de vos désirs et vous aidera à prendre une décision assez rapidement.
Réflexion en cinq étapes focalisée sur l’impact du choix entre deux options (comme par exemple agir/ne pas agir, changer/ne pas changer, choisir l’option A ou l’option B etc.), ce protocole fait écho au concept de P&L (profit and loss) si cher aux entreprises mais aussi à Jean-Paul Sartre lorsqu’il écrit que “Choix et conscience sont une seule et même chose.”
Commencez par choisir une des deux options, celle éventuellement pour laquelle vous avez une légère préférence. Ensuite, répondez à ces questions:
1+ Qu’est-ce que vous gagnez (ou pourriez gagner) si vous choisissez cette option ?
2– Qu’est-ce que vous perdez (ou risquez de perdre) si vous choisissez cette option ?
3– Qu’est-ce que vous perdez en choisissant l’option alternative ?
Une fois que vous avez répondu à ces trois questions, liez vos réponses à vos valeurs en vous demandant « en quoi c’est important pour vous, maintenant, de… ».
Le bilan affectif lié à chaque option étant dressé, ce sont les compensations palliant aux risques possibles qui vous permettront de trouver la solution la plus écologique pour vous:
4+ Comment compenser ce que vous perdez si vous choisissez cette option et si vous choisissez l’autre option ?
5 Lequel des deux scénarios de compensation vous semble le plus pertinent ? Peut-être une nouvelle option émerge-t-elle ?
Prenons un exemple: recruter ou non un nouveau collaborateur?
1+ Qu’est-ce que je gagnerais en recrutant un collaborateur?
Davantage de flexibilité, pouvoir répondre plus vite aux clients, pouvoir accepter de nouveaux contrats, devoir travailler moins tard le soir, accroître mon importance au sein de la société, donner des responsabilités managériales à un ancien membre de mon équipe etc.
Valeurs : service, efficacité, image, équilibre vie privée-vie professionnelle, ambition, carrière, leadership, développement de mon équipe.
2- Qu’est-ce que je risque de perdre si je recrute un collaborateur?
Perte de cohésion dans l’équipe dans un premier temps, une moins bonne ambiance que celle d’aujourd’hui, consacrer du temps au processus de recrutement, devoir négocier un budget avec mon N+1, justifier mon dossier auprès des RH, risquer de perdre ma crédibilité, consacrer du temps à la formation du nouveau venu etc.
Valeurs : team spirit, équilibre vie privée-vie professionnelle, image.
3– Qu’est-ce que je pourrais perdre si je ne recrute personne ?
Risque de burn-out au sein de l’équipe, clients insatisfaits, perte de clients, critique du management, fusion avec un autre département voire mon propre licenciement etc.
Valeurs : efficacité, service, équilibre vie privée-vie professionnelle, team spirit, carrière, sécurité.
4+ Comment compenser ce que je perdrais si je recrute quelqu’un (1) et si je ne recrute personne (2) ?
(1) Déléguer le recrutement, inclure mon équipe dans le processus de recrutement et la formation du nouveau venu, préparer un business-case.
(2) Chercher une autre fonction au sein de la même société, changer d’entreprise
5 Lequel des deux scénarios de compensation me semble le plus pertinent ?
A vous de répondre !
Source : Franklinpapers.org, HBR.org, Alain Cardon
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“Un infini de passions peut tenir dans une minute, comme une foule dans un petit espace.”
“An infinity of passion can be contained in one minute, like a crowd in a small space.”
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When Arcimboldo painted his allegories of the four elements in 1566 and in particular, of earth, intermixing dozens of animal bodies and other objects to form faces in profile, perhaps he was trying to tell us – in addition to the surrealist pleasure he afforded us – that the identification of our strengths, their particular alchemy and their knowledgeable overlapping reveals the extent to which we are unique beings. And that it is undoubtedly with this uniqueness forged in diversity that we should play with a filigree of passion.
Passion without reason…
Martha Graham once said “Great dancers are not great because of their technique, they are great because of their passion ». I agree profoundly with this sentiment. Passion enables us to transcend ourselves, to excel, to go beyond our own limits. Passion is the ultimate ingredient, one over which we have no control but which fills us with an immeasurable and necessary energy. In the right dose, it is an inexhaustible, fuel – sustainable, economic and well-balanced. Passion lets us live rather than just survive. Integrated into professional life, it resolves the conflicting worry of balance with the private aspect of life by way of harmonious integration.
Nevertheless, we are forced to accept that passion alone is not enough. The dream can conjure an unobtainable Grail. The desire to excel, to live our passion to the point of rejecting any unassociated activity can engender a utopia especially in a world where competition carries more weight than benevolence. And while some advocate that work, energy and astuteness are the means to all ends, I would add that the risk that they lead to deception is also great without the accompaniment of lucidity, honesty and a little bit of focus. Returning to the sentiment expressed by Martha Graham, if a dancer’s greatness depends on passion, this cannot be at the exclusion of technique, certainly fruits of their labour but also of their talent.
In fact, whatever the passion may be, whether it comes to the surface in during childhood or it is fortuitously revealed in adulthood, it is by resting it upon our strengths that it truly becomes possible to excel and thus to grow. These strengths make up our identity, they are an integral part of our essence and can make the difference between two individuals.
A study by Strategy&from carried out in 2013 with the participation of hundreds of executive from diverse sectors shows that companies find it harder to identify their strengths than to understand their customers. So how can we as individuals identify our own strengths or how can the coach help a client with this search? How can we find that which allows us to incorporate passion in our personal expression of leadership? How can we awaken an area in which passion can be integrated in a realistic and effective way in regard to development? Simply put, which are the tools available to us?
Basically, there is no perfect tool or miracle recipe even though we are spoilt for choice. Actually, several strategies are possible and these can be combined in a triangular approach, echoing the old adage “Know thyself”.
Passion without reason and reason without passion are two of the pitfalls we should aim to avoid. If one enables us to realise ourselves, the other anchors us in reality and both provide a source of mutual nourishment. Both can be (re-) discovered, explored, revisited using various techniques. This is especially true for our strengths, often escaping the scrutiny of our conscious minds and being labelled as banal, at the same time denying that which should be imposed on us as a piece of evidence.
Also, keeping in mind we are travellers: coaching is the compass, passion indicates the direction, reason shows the way.
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Quand Arcimboldo peint en 1566 ses allégories des quatre éléments et celle de la terre en particulier, entremêlant des dizaines de corps d’animaux ou d’objets pour composer des visages de profil, peut-être voulut-il nous dire – au-delà du plaisir surréaliste qu’il nous donnait – que l’identification de nos forces, leur alchimie particulière et leur savante imbrication révèlent ce en quoi nous sommes des êtres uniques. Et que c’est sur cette unicité faite de diversité qu’il nous faut jouer avec, certes, la passion en filigrane.
Passion sans raison…
Martha Graham dit un jour « Great dancers are not great because of their technique, they are great because of their passion ». J’en suis profondément convaincu. La passion permet de se transcender, de se dépasser, d’aller au-delà de ses propres limites. La passion est l’ultime ingrédient, celui sur lequel nous n’avons aucun contrôle et qui, pourtant, nous insuffle une énergie incommensurable et nécessaire. Justement dosée, c’est un combustible inépuisable, durable, écologique et équitable. La passion permet de vivre plutôt que de survivre. Intégrée à l’activité professionnelle, elle résout le conflictuel souci d’équilibre avec la vie privée par la dynamique d’une intégration harmonieuse.
Et pourtant, force nous est de constater que la passion seule ne suffit pas. Le rêve peut se révéler un Graal inaccessible. La volonté de se dépasser, de vivre sa passion au point de rejeter toute activité ne lui étant pas associée de près ou de loin peut engendrer une utopie, a fortiori dans un monde où la concurrence prend le pas sur la bienveillance. Et lorsque certains prônent le fait que travail, énergie et assiduité mènent à tout, j’ajouterai que le risque qu’ils mènent aussi à la déception est grand s’ils ne s’accompagnent pas de lucidité, d’honnêteté et d’un tant soit peu d’à propos. Pour reprendre les propos de Martha Graham, si c’est la passion qui fait un grand danseur, celui-ci ne peut faire fi de la technique, certes fruit du travail mais aussi du talent.
De fait, quelle que soit la passion, qu’elle remonte à l’enfance où soit révélée de façon fortuite à l’âge adulte, c’est en la faisant reposer sur nos forces propres qu’il devient alors véritablement possible de se dépasser et donc de grandir. Ces forces qui constituent notre identité, qui sont part intégrante de notre essence et qui entre deux individus peuvent faire la différence.
Comment découvrir ses forces ?
Une étude de Strategy&from menée en 2013 auprès de plusieurs centaines de cadres de divers secteurs d’activité a montré que les entreprises trouvent plus difficiles de définir leurs forces que de comprendre leurs clients. Alors, comment en tant qu’individus pouvons-nous identifier nos propres forces ou comment le coach peut-il aider son client à identifier celles-ci? Comment trouver ce qui permettra d’incorporer la passion dans l’expression de son propre leadership? Comment veiller à ce que la passion puisse être intégrée de façon réaliste et efficace dans le développement? Plus simplement, quels sont les outils à disposition?
En fait, il n’y a pas d’outil parfait ou de recette miracle et nous avons même l’embarras du choix. En effet, plusieurs approches sont possibles et celles-ci peuvent être combinées dans une démarche triangulaire, faisant écho à l’antique maxime « Connais-toi toi-même« .
En conclusion
Passion sans raison et raison sans passion sont deux écueils à éviter. Si l’une permet de s’accomplir, l’autre ancre dans la réalité, toutes deux se nourrissant mutuellement. Toutes deux peuvent être (re-)découvertes, explorées, revisitées au travers de techniques variées. C’est particulièrement vrai pour nos forces, échappant souvent à notre conscience de par ce que nous prenons pour de la banalité, négligeant par la même occasion ce qui devrait s’imposer à nous comme une évidence.
Aussi, gardons à l’esprit que nous sommes des voyageurs: le coaching est la boussole, la passion indique la direction, la raison montre le chemin.
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