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Étiquette : stress

A Moderator Between Work Stress and Meaning in Life

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Georgia O’Keeffe (1887 – 1986) stands at an easel outdoors, adjusting a canvas from her ‘Pelvis Series- Red With Yellow,’ Albuquerque, New Mexico, 1960. (Photo by Tony Vaccaro)

 

A study by Blake A. Allan for the University of Florida, USA, examined the relations between work stress and both the presence of and search for meaning in life.

Three components of meaningful work—positive meaning, meaning-making, and greater good motivations—were investigated as potential moderators. As hypothesized, work stress had a significant, negative relation with the presence of meaning in life, and a significant, positive relation with the search for meaning in life.

Furthermore, the meaning making component of meaningful work moderated the relation between work stress and the presence of meaning in life. Specifically, meaning making served as a buffer where greater meaning making at work was associated with weaker relations between work stress and the presence of meaning in life.

None of the three components of meaningful work moderated the relation between work stress and the search for meaning in life.

So, how meaningful is your own work?

 

Source : Journal of Career Assessment

 

georgia_o_keefe_pelvis_series_insight_coaching, meaning
Georgia O’KEEFE – Pelvis Series, Red with Yellow, 1945 – Oil on canvas, 91.8 x 122.2 cm

 

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Stress, mon ami

 

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Edvard MUNCH – Skrik (Le Cri), 1893 – tempera sur carton, 1895 – lithographie, 1895 – pastel sur carton

 

Si le Power Posing exposé dans un précédent article se révèle être un outil passionnant, fascinant et redoutable dans sa simplicité pour gérer le stress de façon anticipative, il existe d’autres techniques auxquelles il est utile de recourir lorsque le stress est ressenti comme envahissant et donc limitant.

Dr. Alia Crum de l’Université de Stanford suggère un processus reposant sur les principes de la pleine conscience (c’est-à-dire d’une observation dénuée de jugement).

Ce processus qui comporte trois étapes part du principe que le stress peut être vu positivement comme étant la confrontation à un obstacle dans l’atteinte de ses propres objectifs. De toxique le stress peut alors devenir énergisant et soutenir à la fois réussite et satisfaction. Le stress n’est plus un ennemi, il est un allié.

Comment ?

  1. Reconnaissez votre stress au moment où vous le vivez. Observez-le, ressentez comment il impacte votre corps, votre physiologie, vos émotions, votre comportement. Outre le détachement que ceci va induire, votre dynamique passera d’une simple réaction à une attitude consciente prédisposant à l’action.
     
  2. Accueillez votre stress, même si ceci semble contre-intuitif. Une attitude bienveillante par rapport à ses propres émotions rend celui-ci moins menaçant, réduit l’anxiété et donne un sensation de contrôle. Puis identifiez ce à quoi vous tenez et qui est connecté à ce stress. Dans la mesure où une situation n’est vécue comme étant stressante que lorsque quelque chose qui importe est mis en danger, il importe de voir ce qui est l’enjeu de la crise: non pas la cause de la souffrance mais bien l’objet de vos désirs… ou besoins.
    Le stress devient alors un mémo, un rappel de votre objectif ultime et donc une source d’énergie.

    L’exemple cité par le chercheur est  “Je reconnais que je suis stressé car je veux avoir un bon job et les ressources financières suffisantes qu’il procurera pour ma famille.”
     
  3. Utilisez cette énergie ressentie de par la reconnexion au sens, à l’objectif et aux valeurs comme une ressource en soi. D’obstacle le stress devient ressource.

En résumé, il ne s’agira donc plus de se focaliser sur la cause du stress mais sur le besoin caché derrière le stress et de développer de nouvelles stratégies pour atteindre celui-ci.

Les questions soutenant cette démarche seront par exemple : « Est-ce que ma réaction à ce stress m’aide à aller vers ce à quoi je tends? Est-ce que ce que je mets en place face à ce stress m’aide à préserver ce que je veux maintenir? Quelles opportunités se présentent-elles à moi pour atteindre ce réel objectif? Mon comportement est-il congruent avec ma quête de sens? »

 

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« Shrink to fit »

 

La taille du corps diminue tout au long de la journée suite à une diminution de la quantité de liquide intervertébral, le corps reprenant sa taille initiale au cours de la nuit.

Une étude ambulatoire menée par Ivana Igic, Samuel Ryser et Achim Elfering de l’Université de Berne a porté sur le lien entre cette manifestation et le fait de travailler ou non ou, plus exactement, sur l’éventuelle observation chez une même personne d’une différence entre les jours où elle travaille et ceux où elle ne travaille pas.

Les analyses ont montré que le tassement des disques vertébraux était plus important les jours de travail.  Elles ont aussi mis en évidence qu’une diminution d’un point sur une échelle à cinq niveaux de la perception du niveau de contrôle du travail (c’est-à-dire le degré de liberté que le travailleur pense avoir de son rythme de travail et de l’organisation de celui-ci) est associée à un millimètre supplémentaire de tassement vertébral, un phénomène lié aux douleurs lombaires.

Au-delà des implications médicales ou des préoccupations d’organisation et de santé publique associées au rythme du travail, se trouve là un argument de plus pour la promotion des techniques de relaxation, de stretching et de yoga mais aussi de la méditation et de la pleine conscience qui permettent de relativiser certains des facteurs liés au stress, ces facteurs qui contribuent au repli sur soi, au propre – ainsi que le montre cette étude – comme au figuré.

 

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Vie privée, vie professionnelle… de l’équilibre à l’intégration (1/2)

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Quand on parle d’équilibre…

Si la première mention du terme workaholic (traduit maladroitement en français par « bourreau de travail ») remonte à 1947 selon l’Oxford English Dictionary, il a fallu attendre les années 70 pour que l’on évoque les concepts de burnout et de work-life balance.

Cet équilibre entre vie professionnelle et vie privée est encore souvent présenté comme le reflet d’une vie épanouie et « économiquement appropriée » où l’individu parvient à accorder le juste poids, la juste valeur à chacune de ces deux entités fondamentalement distinctes: la carrière et la sphère intime. C’est ce qu’a illustré l’agence Hudson en établissant une typologie des entreprises en fonction de leur propension à encourager l’harmonie entre vie professionnelle et vie privée, mettant aussi en évidence que ceux des employés qui atteignent l’équilibre apportent davantage de valeur à l’entreprise. A titre d’anecdote, relevons cette étude réalisée par Gallup selon laquelle la satisfaction d’un travailleur augmente de 50% s’il a un ami proche parmi ses collègues.

L’équilibre, un concept qui n’est plus approprié

Depuis quelques années cependant, la pertinence même de ce concept d’équilibre est remise en question, tant pour des raisons d’évolution sociétale que suite à une vision progressivement différente et plus philosophique de ce que l’on nomme encore « travail ».

De fait, commençons tout simplement par la façon dont de plus en plus de gens exercent, envisagent ou même rêvent d’exercer leur profession.  Nous sommes en effet très loin de l’époque où l’on pouvait établir sans la moindre hésitation un lien univoque du type un travailleur – un métier – une entreprise – un lieu de travail – une carrière.  A l’heure actuelle, entre cumul d’emplois par nécessité, télé-travail (home working) moins chronophage et écologiquement correct et travail à domicile (home based business), les frontières entre travail et vie privée s’estompent progressivement.

Bien entendu, bien plus que les mentalités, les nouvelles technologies sous-tendent cette évolution. Elles annihilent les distances et, un jour, les hologrammes pourront même parfaire l’illusion d’une présence au sein de l’entreprise. Les relations entre collègues comme entre clients et fournisseurs basculeront dans une dimension où le contact sera virtuel mais aussi où l’activité professionnelle ne sera plus associée à un endroit spécifique. Pour l’individu, l’absence d’un lieu de travail centralisé et unique sera bientôt la norme. Des tâches de plus en plus complexes seront effectuées par des machines, des robots à l’intelligence artificielle occuperont des responsabilités managériales. Et tandis que les réseaux sociaux s’invitent déjà tant à notre table qu’au bureau, que les entreprises ont leur « page » et que nous « likons » nos collègues, la multiplication de ces plateformes entraînera sans doute à terme leur fusion voire leur remplacement par un mégacloud dynamique.

Par ailleurs, au-delà de cette évolution, nous pouvons surtout déceler dans le concept d’équilibre vie privée – vie professionnelle une discordance inappropriée. Vouloir établir un équilibre entre deux mondes implique que ceux-ci sont exclusifs et en compétition. Parler d’équilibre induit nécessairement l’idée de déséquilibre. Maintenir l’équilibre devient alors un moyen, une tactique, pas une fin en soi ni une stratégie. De plus, ne pas parvenir à cet équilibre ou le perdre entraîne un stress évident, une dévalorisation de soi et, potentiellement, dysfonctionnement, maladies, frustration, burnout, décès, suicide. Les Japonais utilisent même le terme de karoshi, signifiant « mort due à un excès de travail ».

Parlons plutôt d’intégration

Si l’équilibre entre vie privée et vie professionnelle n’est donc plus ce vers quoi il nous faut tendre, quelle approche est-il temps de considérer? Ainsi que le soulignent Lisa Earle McLeod et Stew Friedman, ce n’est pas sous forme de dichotomie que désormais nous devons regarder les choses; ce n’est pas une question de choix ou de moment. Autant que faire se peut, vie et travail doivent s’alimenter, être initiés par une même passion, par de mêmes valeurs. Vie et travail doivent être congruents. La clé n’est donc pas une tactique mais une vision holistique.  La solution n’est pas de savoir comment prioriser mais comment unir plaisir et raison d’être, essence et activité, plénitude et activité professionnelle. C’est de cette façon que l’épanouissement au travail, à la maison, au sein de sa communauté et en son soi intime devient accessible et durable.

Il ne s’agit donc pas d’une question sémantique.  Le concept d’intégration des vies privée et professionnelle est sinon une réalité à tout le moins une nécessité, que cela soit de façon réactive (une adaptation par rapport à une situation professionnelle actuelle) ou proactive (une conception, une implémentation ou une réorientation du plan de carrière).  Dans un cas comme dans l’autre, le premier pas vers cette réalité débutera toujours par une démarche de questionnement pouvant être supportée par un coach. Qu’est-ce qui est important pour moi?  Pour quoi suis-je fait?

Le rôle du coaching

Dans un prochain article, j’aborderai précisément ce questionnement et développerai des pistes permettant d’aller à la recherche de cette raison d’être tant du point de vue de l’entreprise (Corporate Coaching) que du particulier (Career Coaching).

 

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