Passer au contenu

Étiquette : technique

Six astuces pour stimuler la pratique de la pleine conscience sur votre lieu de travail

Damien HIRST – Smashing Yelllow Ball At Peace Painting, 2008 – Papillons et vernis sur toile, 137 x 137 cm

 

Se concentrer sur l’essentiel, focaliser l’attention sur l’instant présent – qu’il s’agisse d’une tâche ou d’une conversation – sans se laisser distraire par les SMS, emails, appels téléphoniques, réseaux sociaux et publicités n’est pas toujours facile. Pratiquer la pleine conscience avec pour corollaire une diminution du stress et une augmentation de l’efficacité se révèle être parmi les techniques les plus pertinentes sur le lieu de travail.

Toutefois, si pratiquer la pleine conscience est une chose, la promouvoir en est une autre. Comment faire ? Les coachs du Forbes Coaches Council suggèrent plusieurs approches, simples et efficaces. Voici 6 d’entre elles.

  • Montrez l’exemple, joignez le geste à la parole, montrez ce que vous voulez que les autres deviennent. En d’autres termes: soyez une source d’inspiration.
  • Regardez votre réponse d’un autre point de vue. Avant de réagir, atteignez cet état que l’on appelle « 3C » (clair, calme, confiant) et pensez à vos actions du point de vue de l’autre en tenant compte de son point de vue. À elle seule, cette mesure peut contribuer grandement à créer un milieu de travail conscient.
  • Faites des pauses. Le changement dans l’activité physique et mentale crée un espace pour le repos et le régénérescence. Avec un esprit et un corps rafraîchis, de nouvelles idées naîtront et votre engagement sera renouvelé. 
  • Respirez. Arrêtez de parler et commencez à respirer. Respirez pendant que vous êtes assis, pensez à la vie devant vous et parlez en toute conscience avec une intention centrée sur l’être humain.
  • Laissez du temps entre chaque réunion, que celles-ci soient en personne ou virtuelles. Et, à nouveau, respirez. Ceci vous évitera d’être en retard à la réunion suivante ou de quitter la réunion précédente plus tôt, mentalement ou physiquement.
  • Intégrez la pleine conscience dans vos réunions en prenant quelques minutes au début d’une réunion pour méditer, fixer des intentions et prendre quelques respirations. Cela permet à la pleine conscience d’être un élément d’action et d’intégrer la culture de l’organisation. 

 

Source : Forbes.com

Laisser un Commentaire

Question de coach (5)

Jean-Michel FOLON - Le Sphinx, art, insight, coaching
Jean-Michel FOLON – L’étranger, 1973

 

Si la technique de  la « question miracle » élaborée par Steve de Shazer en 1985 est propre à la thérapie brève et trouve une application dans la cadre de l’hypnothérapie, elle permet également dans le contexte du coaching d’explorer ses ressources internes et de s’inscrire dans le mouvement, vers la solution. Cette question permet de se projeter dans un futur où le problème n’existe plus. Elle amène à décrire des comportements différents. Elle initie un processus focalisé sur l’action et non sur le problème.

Somme toute assez simple, elle commence comme un conte pour enfants. Elle ouvre la porte vers l’expression de soi et des émotions, elle fait basculer dans un univers où réside déjà la solution, focalisant sur le que l’on souhaite vraiment.

« Imaginez… lorsque vous allez partir d’ici, vous allez rentrer chez vous et dîner, faire les travaux de ménage habituels, regarder la télé, ou tout autre chose, et ensuite vous allez au lit et vous endormir… et pendant que vous dormez… un miracle se produit, et les problèmes qui vous ont amenés (…) ont disparu, juste comme ça !… Mais cela est arrivé pendant que vous dormiez, alors vous ne savez pas que cela s’est produit… Alors, lorsque vous vous réveillez le matin, comment découvrirez-vous que le miracle a eu lieu ? »

Que l’on se pose cette question à soi-même ou que celle-ci soit au coeur d’un entretien avec un coach, c’est la projection de soi mais aussi la visualisation et le ressenti des solutions qui généreront le changement souhaité.

 

Laisser un Commentaire

Osez demander !

CedricLefebvre-insight-coaching-021
photo © cedric lefebvre

Quand oser semble impossible

Le coaching porte fréquemment sur la confiance en soi, sur le fait que l’on n’ose pas prendre telle initiative ou faire telle démarche ou encore aborder telle personne.  Demander de l’aide ou des informations à un collègue faisant partie d’une autre division ou demander un délai pour la livraison d’un rapport sont choses faciles pour certains mais pas pour d’autres.  Le coaching permet de débloquer la situation, d’explorer les émotions et d’identifier les peurs et les croyances.  Les techniques classiques de coaching comme celles issues du coaching somatique sont souvent très efficaces et permettent de dénouer la situation.

Et pourtant…

Dans certains cas, lorsque la problématique au centre de la session de coaching est toute autre et que la peur de demander quelque chose à autrui apparaît comme un simple élément perturbateur, un simple recadrage permet souvent de dégonfler une croyance limitante, ouvrant à ce moment le champ des possibles.  Ceci peut se faire notamment en partageant des données d’études scientifiques qui permettent de faire prendre distance par rapport à un cadre de pensée.

Ainsi, dans un article décrivant les résultats d’une étude menée à la Stanford University, nous pouvons voir l’écart significatif entre l’estimation du refus faite par les sujets de l’étude lorsqu’ils formulent une demande et leur taux de réussite, c’est-à-dire la proportion de gens répondant favorablement à leur demande.  Il semble en effet qu’expérimenter le « non », nous amène à nous focaliser sur ce qui est vu comme un échec et à anticiper de façon presque généraliste et donc très pessimiste des refus ultérieurs.

Le message à retenir de cette étude est double:

  1. la pression sociale nous amenant à répondre par l’affirmative lors d’une demande est extrêmement forte et dire « non » est beaucoup plus difficile que dire « oui », en particulier deux fois de suite semble-t-il
  2. nous ressentons davantage nos peurs que celles de nos interlocuteurs

Prendre conscience – et a fortiori faire prendre conscience dans le cadre d’un coaching – de ce que j’appellerais notre pouvoir de conviction à tous et surtout le mettre à l’épreuve sans crainte des refus est la meilleure façon de renforcer celui-ci et a fortiori de renforcer notre leadership.  N’ayons pas peur de demander… deux fois s’il le faut.

 

Laisser un Commentaire