Cultiver l’empathie est une façon d’optimiser notre rapport aux autres, en particulier avec les personnes vis-à-vis desquelles nous n’éprouvons pas d’affinité mais avec lesquelles nous sommes obligés de travailler.
Rebecca Knight suggère un approche en plusieurs étapes lorsque quelqu’un nous horripile :
- Tout d’abord dépersonnaliser la situation et se demander ce qui nous dérange à ce point. Peut-être notre interlocuteur évoque-t-il en nous une autre personne et les souvenirs que nous avons avec celle-ci.
- Ensuite, détecter nos signaux d’alarme, ces indices physiologiques témoignant de notre énervement : accélération de notre rythme respiratoire, augmentation de la température. Prendre quelques respirations profondes pour réguler notre production d’hormones, non pour capituler mais pour rester maître de nos réactions.
- Puis, soyez curieux : demandez-vous ce qui fait que cette personne se comporte de la sorte. Ce qui la motive et l’inspire, comme la pression qui s’exerce peut-être sur elle. L’objectif est ici de ressentir la situation selon la perspective de l’autre. Pas forcément de l’accepter ou de l’adopter, juste la percevoir.
- Focalisez-vous sur vos points communs, parfois de simples détails qui peuvent exprimer un objectif commun.
- Cultivez votre générosité. Accordez lui le bénéfice du doute, ce qui est bien entendu plus facile à faire avec les gens que l’on apprécie. Complimentez tout en restant authentique.
- Si tout ceci ne suffit pas, ayez une conversation portant sur votre collaboration. Faire ceci sous l’angle de l’empathie vous déchargera des émotions perturbantes. Et souvenez-vous que votre collègue ressent peut-être à votre égard ce que vous ressentez pour lui.
Source: hbr.org