“Son drame n’était pas le drame de la pesanteur, mais de la légèreté. Ce qui s’était abattu sur elle, ce n’était pas un fardeau, mais l’insoutenable légèreté de l’être.”
“Her drama was a drama not of heaviness but of lightness. What fell to her lot was not the burden but the unbearable lightness of being.”
« Comment serait le monde si les humains avaient une queue ? » C’est en posant cette question que la psychologue Marjorie Taylor de l’Université d’Oregon mesure la créativité auprès des enfants. Tout en reconnaissant les limites de cette approche, surtout compte tenu de ce que l’on met derrière le concept de créativité.
De fait, la créativité recouvre un large spectre de compétences et il n’y a guère de consensus quant à sa définition. C’est ce que montrent les recherches d’une équipe de la KUL publiées en 2017. Celles-ci mettent l’accent sur le fait que la façon de mesurer la créativité dépend de ce que l’on entend par créativité. C’est logique mais cette situation présente le défaut intrinsèque qu’une même personne sera évaluée différemment selon les observateurs, sans compter la question d’une créativité « généraliste » ou liée à un domaine spécifique. Et pourtant, on la mesure et remesure. On observe même que la pratique de la méditation la développe.
L’absence de consensus, la faiblesse des outils psychométriques, l’impact du contexte lors de la mesure mais aussi le danger que représente une extrapolation des résultats à une population plus large sont tous des facteurs qui eux-mêmes nécessiteront précisément de la créativité de la part des chercheurs s’ils souhaitent une avancée significative dans la mesure de la créativité. A fortiori dans un monde où celle-ci sera un des critères les plus déterminants dans la différenciation entre l’être humain et les robots.
Si la créativité implique la production de quelque chose qui est à la fois nouveau et adéquat pour un objectif ou un usage particulier, en d’autres termes si c’est la capacité d’un individu à adopter un comportement à la fois utile et différent, alors la question devient comment évaluer la nouveauté et l’utilité ? Ou bien, plus simplement, comment aborder la créativité, la valoriser, l’encourager… sans la mesurer ?
“Nous aimons les formes imparfaites dans la nature comme dans les oeuvres d’art, à le recherche d’une erreur intentionnelle, comme un signe de la clé d’or et de la sincérité que l’on trouve dans la virtuosité.”
“We love the imperfect shapes in nature and in the works of art, look for an intentional error as a sign of the golden key and sincerity found in true mastery.”
Selon une étude de Securex publiée en Belgique 2015, près de deux travailleurs sur trois éprouvent du stress au travail. Un quart des travailleurs subissent divers problèmes liés à la tension et un dixième souffrent d’un véritable burn-out.
Les problèmes liés à la tension semblent surtout concerner les travailleurs moins qualifiés ayant beaucoup d’ancienneté. De fait, plus une personne travaille longtemps au sein d’une même organisation, plus elle souffre du stress.
Les femmes diplômées de l’enseignement supérieur encourent plus facilement un burn-out.
Davantage de travailleurs souffrant de problèmes liés à la tension professionnelle dans le sud du pays.
Sans surprise, la charge du travail, la mise en œuvre inadaptée d’une politique de changement et l’intensité du travail augmentent le stress. Inversement, l’autonomie et l’adéquation personnelle avec la fonction occupée et l’organisation réduisent le stress dû au travail.
Les employeurs voient surtout l’absentéisme augmenter et les performances diminuer.
La conscience de ces faits concerne tant les travailleurs que les employeurs et l’attention au burn-out ainsi qu’aux facteurs de risque est primordiale pour la santé des personnes concernées ainsi que pour celle des organisations. Mesures préventives, accompagnement et réinsertion post burn-out – en ce y compris le coaching – sont indispensables et relèvent avant tout de l’humanisme, bien plus que de la législation sur les risques psycho-sociaux.
Pour obtenir le white paper de Securex, cliquez ici.
Il n’est pas étonnant de constater que de plus en plus d’entreprises leader de leur secteur ont introduit la méditation dans leur culture, dans la mesure où l’on sait aujourd’hui que la méditation en pleine conscience développe significativement la créativité en plus de la capacité à gérer stress et émotions.
Vous aussi vous pouvez inclure ce type de pratique, notamment en suivant ce processus simple en 10 étapes décrit par Emma Schoostra, Dirk Deichmann and Evgenia Dolgovia from Erasmus University in Rotterdam, directement inspiré des méthodes développées par Jon Kabat-Zinn.
Trouvez un endroit où vous ne serez pas dérangé.
Asseyez-vous confortablement et réglez votre montre ou smartphone sur le durée que vous souhaitez accorder à cet exercice.
Fermez doucement vos yeux.
Demandez-vous ce que vous êtes en train de vivre et observez vos émotions, vos sensations et vos pensées.
Déplacez votre attention sur votre corps, en particulier sur les sensations perçues là où votre corps touche la chaise ou le sol.
Déplacez ensuite votre attention sur votre ventre et observez vos sensations. Focalisez-vous sur son extension et sa contraction à chaque inspiration et expiration.
Observez encore votre respiration sans rien y changer.
A un moment donné, votre esprit va tout naturellement vagabonder.
Lorsque vous réaliserez que votre esprit n’est plus dans l’instant présent, voyez-là un moment de conscience et recentrez votre attention sur votre respiration.
A présent, focalisez-vous sur l’entièreté de votre corps, sur votre posture, sur votre visage. Lorsque vous vous sentez prêt(e), ou lorsque le temps que vous vous êtes imparti est passé pour vous rappeler qu’il est temps de vous remettre au travail, ouvrez vos yeux.