« If you don’t know what an extravert thinks, you haven’t been listening. If you don’t know what an introvert thinks, you haven’t asked them! »
Catégorie : Get inspired
Il n’est pas rare de rencontrer des gens qui surestiment leurs connaissances de façon flagrante. C’est une évidence. Certains vont même jusqu’à affirmer – en toute bonne foi – connaître des concepts, lieux ou personnes qui n’existent pas. Ce phénomène est appelé overclaiming.
Tout savoir, et même davantage
Une étude menée par les départements de psychologie et de marketing des universités de Cornell et Tulane (Etats-Unis) en 2014 porte sur ce phénomène et montre par exemple que plus de 90% des participants ont affirmé connaître au moins l’un des trois termes dénués de sens et introduits dans une liste par les chercheurs: “pre-rated stocks,” “fixed-rate deduction et “annualized credit”. Le point nous intéressant est que cette étude a relevé une corrélation positive entre la propension à « reconnaître » ce qui ne peut l’être et l’estime que l’on a de son propre savoir.
En d’autres termes, plus l’on se croit et dit expert… plus l’on croit et affirme savoir, même à tort.
“La principale cause de tristesse n’est jamais la situation en soi mais bien ce que vous en pensez.”
“The primary cause of unhappiness is never the situation but your thoughts about it.”
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Quand on parle d’équilibre…
Si la première mention du terme workaholic (traduit maladroitement en français par « bourreau de travail ») remonte à 1947 selon l’Oxford English Dictionary, il a fallu attendre les années 70 pour que l’on évoque les concepts de burnout et de work-life balance.
Cet équilibre entre vie professionnelle et vie privée est encore souvent présenté comme le reflet d’une vie épanouie et « économiquement appropriée » où l’individu parvient à accorder le juste poids, la juste valeur à chacune de ces deux entités fondamentalement distinctes: la carrière et la sphère intime. C’est ce qu’a illustré l’agence Hudson en établissant une typologie des entreprises en fonction de leur propension à encourager l’harmonie entre vie professionnelle et vie privée, mettant aussi en évidence que ceux des employés qui atteignent l’équilibre apportent davantage de valeur à l’entreprise. A titre d’anecdote, relevons cette étude réalisée par Gallup selon laquelle la satisfaction d’un travailleur augmente de 50% s’il a un ami proche parmi ses collègues.
L’équilibre, un concept qui n’est plus approprié
Depuis quelques années cependant, la pertinence même de ce concept d’équilibre est remise en question, tant pour des raisons d’évolution sociétale que suite à une vision progressivement différente et plus philosophique de ce que l’on nomme encore « travail ».
De fait, commençons tout simplement par la façon dont de plus en plus de gens exercent, envisagent ou même rêvent d’exercer leur profession. Nous sommes en effet très loin de l’époque où l’on pouvait établir sans la moindre hésitation un lien univoque du type un travailleur – un métier – une entreprise – un lieu de travail – une carrière. A l’heure actuelle, entre cumul d’emplois par nécessité, télé-travail (home working) moins chronophage et écologiquement correct et travail à domicile (home based business), les frontières entre travail et vie privée s’estompent progressivement.
Bien entendu, bien plus que les mentalités, les nouvelles technologies sous-tendent cette évolution. Elles annihilent les distances et, un jour, les hologrammes pourront même parfaire l’illusion d’une présence au sein de l’entreprise. Les relations entre collègues comme entre clients et fournisseurs basculeront dans une dimension où le contact sera virtuel mais aussi où l’activité professionnelle ne sera plus associée à un endroit spécifique. Pour l’individu, l’absence d’un lieu de travail centralisé et unique sera bientôt la norme. Des tâches de plus en plus complexes seront effectuées par des machines, des robots à l’intelligence artificielle occuperont des responsabilités managériales. Et tandis que les réseaux sociaux s’invitent déjà tant à notre table qu’au bureau, que les entreprises ont leur « page » et que nous « likons » nos collègues, la multiplication de ces plateformes entraînera sans doute à terme leur fusion voire leur remplacement par un mégacloud dynamique.
Par ailleurs, au-delà de cette évolution, nous pouvons surtout déceler dans le concept d’équilibre vie privée – vie professionnelle une discordance inappropriée. Vouloir établir un équilibre entre deux mondes implique que ceux-ci sont exclusifs et en compétition. Parler d’équilibre induit nécessairement l’idée de déséquilibre. Maintenir l’équilibre devient alors un moyen, une tactique, pas une fin en soi ni une stratégie. De plus, ne pas parvenir à cet équilibre ou le perdre entraîne un stress évident, une dévalorisation de soi et, potentiellement, dysfonctionnement, maladies, frustration, burnout, décès, suicide. Les Japonais utilisent même le terme de karoshi, signifiant « mort due à un excès de travail ».
Parlons plutôt d’intégration
Si l’équilibre entre vie privée et vie professionnelle n’est donc plus ce vers quoi il nous faut tendre, quelle approche est-il temps de considérer? Ainsi que le soulignent Lisa Earle McLeod et Stew Friedman, ce n’est pas sous forme de dichotomie que désormais nous devons regarder les choses; ce n’est pas une question de choix ou de moment. Autant que faire se peut, vie et travail doivent s’alimenter, être initiés par une même passion, par de mêmes valeurs. Vie et travail doivent être congruents. La clé n’est donc pas une tactique mais une vision holistique. La solution n’est pas de savoir comment prioriser mais comment unir plaisir et raison d’être, essence et activité, plénitude et activité professionnelle. C’est de cette façon que l’épanouissement au travail, à la maison, au sein de sa communauté et en son soi intime devient accessible et durable.
Il ne s’agit donc pas d’une question sémantique. Le concept d’intégration des vies privée et professionnelle est sinon une réalité à tout le moins une nécessité, que cela soit de façon réactive (une adaptation par rapport à une situation professionnelle actuelle) ou proactive (une conception, une implémentation ou une réorientation du plan de carrière). Dans un cas comme dans l’autre, le premier pas vers cette réalité débutera toujours par une démarche de questionnement pouvant être supportée par un coach. Qu’est-ce qui est important pour moi? Pour quoi suis-je fait?
Le rôle du coaching
Dans un prochain article, j’aborderai précisément ce questionnement et développerai des pistes permettant d’aller à la recherche de cette raison d’être tant du point de vue de l’entreprise (Corporate Coaching) que du particulier (Career Coaching).
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« Les deux jours les plus importants de votre vie sont le jour de votre naissance et le jour où vous comprenez pourquoi vous êtes né. »
« The two most important days in your life are the day your are born and the day you find out why. »
― Mark Twain
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En posant une question de type ouvert – c’est-à-dire une question qui n’induit pas de réponses préétablies telles que « oui » ou « non » – nous ouvrons l’espace à la réflexion. Nous invitons notre interlocuteur à recourir à son propre corpus linguistique comme à sa propre imagination. Il utilise ses mots, fait référence à son univers et laisse libre cours à l’expression de son type perceptif (visuel, auditif ou kinesthésique) de façon plus rapidement perceptible ce qui nous permet éventuellement de nous mettre en phase.
Ceci est bien tout particulièrement vrai dans le cadre du coaching. L’on pensera tout de suite aux classiques quand, où, qui, comment mais en évitant toutefois le « Pourquoi? » – trop confrontant et pouvant être perçu comme critique car exigeant une justification – lui préférant une paraphrase du type « Quelle était votre intention? ou tout simplement « Pour quoi? » (en deux mots).
Cet article est le premier d’une série où je présenterai des questions que j’aime poser lorsque je coache, que ce soit par leur côté inhabituel, leur capacité à ouvrir des portes, voire leur côté ludique.
« Quel est votre mot préféré ? »
Cette question m’a été inspirée par une conférence enthousiaste et passionnée donnée en 2007 par la lexicographe Erin McKean sur le rôle et l’évolution du dictionnaire.
En demandant à une personne quel est son mot préféré – ou les mots qu’elle aime quand bien même n’aurait-elle jamais pensé à la question – je lui donne la possibilité d’exprimer rêves, passions, souvenirs et anecdotes mais aussi potentiellement fantasmes, valeurs et croyances. La ou les réponses données, les idées exprimées mais surtout les autres mots utilisés pour expliquer son choix me donnent autant d’opportunités de mieux la comprendre.
Ce sont autant de récits me guidant vers une meilleure perception de sa carte du monde afin de mieux y plonger.
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“Le plaisir est toujours provoqué par quelque chose qui est extérieur à vous, alors que la joie émane de l’intérieur.”
“Pleasure is always derived from something outside you, whereas joy arises from within.”
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How would you really enjoy spending your life?
An inspiring speech from the late Alan Watts (1915-1973), a British-born philosopher considered as the foremost interpreter of Eastern disciplines for the contemporary West.
He dropped some seriously wise words on doing what you love during your life and not settling for anything just because there’s a paycheck attached.
For more information about or lectures by Alan Watts: Website and YouTube channel.
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“J’ai rêvé, j’ai fait des cauchemars. J’ai surmonté mes cauchemars grâce à mes rêves.”
“I have had dreams, and I’ve had nightmares. I overcame the nightmares because of my dreams.”
― Jonas SALK
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