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Étiquette : Henri Matisse

Comment être artiste… ou comment s’épanouir ?

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Francis BACON – Autoportrait, 1978 – Huile sur toile, 198 x 147 cm (à gauche)
Henri MATISSE – Boléro violet, 1937 – Huile sur toile, 55 x 33 cm (à droite)

 

Aussi différentes furent les vie d’Henri Matisse et de Francis Bacon, chacun de ces artistes peut en quelque sorte servir de mentor à ceux qui cherchent de l’inspiration en matière d’épanouissement personnel. 

Et si Matisse et Bacon s’adressaient aux artistes, leur enseignement peut être généralisé à la plupart des professionnels. Provenant de leurs écrits ou d’interviews qu’ils ont accordées, voici quelques idées à mûrir…

Francis Bacon

  • Accueillez vos erreurs. ― Embrassez la spontanéité, acceptez les « accidents » comme s’ils faisaient partie intégrante de votre évolution, vous permettant d’atteindre une véritable franchise émotionnelle. L’expression de cette spontanéité ressemble pour l’artiste à l’éclosion inattendue de sentiments passionnés et débridés. Elle ouvre la voie à la différenciation.
  • Sortez des sentiers battus et du conventionnel. ― Bacon suggérait de laisser l’abstraction transmettre la sensation. Il pensait que la déformation de figures et d’images lisibles révélait des émotions d’une manière que la représentation directe ne pouvait pas faire.
  • Accordez-vous du temps pour vous connecter seul à vos émotions. ― « Les sentiments de désespoir et de malheur sont plus utiles à un artiste que le sentiment de satisfaction, car le désespoir et le malheur étirent toute votre sensibilité », disait-il. S’il est important de célébrer nos succès, accueillir l’émotion est un principe maturant.
  • Développez votre conscience de soi. ― Bacon affirmait que la finalité de l’art est de nous fournir le fait, la vérité de ce que nous sommes. Aussi, observez l’art car il vous apportera autant que si vous passiez au processus créatif vous-même.

Henri Matisse

  • Maîtriser les bases, et puis soyez expressif. ― Matisse a comparé cette période d’apprentissage artistique à celle d’un acrobate qui exécute son numéro avec une facilité apparente, nous faisant perdre de vue le long travail préparatoire qui lui a permis d’atteindre ce résultat.
  • Inventez vos propres règles. ― « Un nouveau tableau doit être unique… L’artiste doit rassembler toute son énergie, sa sincérité et la plus grande modestie, pour briser les vieux clichés qui viennent si facilement à la main en travaillant », disait-il. Alors développez votre propre style, soyez vous-même, exprimez l’essence de votre être, quelle que soit votre profession.
  • Entourez-vous de choses que vous aimez, elles vous inspireront. ― « L’objet est un acteur », a-t-il un jour affirmé. Ajoutant: « Un bon acteur peut avoir un rôle dans 10 pièces différentes ; un objet peut jouer un rôle différent dans 10 images différentes ». Voyez donc le monde comme un stimulus. Ce que vous aimez reflète ce qui est en vous qui n’attend qu’à s’exprimer.
  • Vivez votre passion. ― Matisse enjoignait les artistes à ne rien laisser les empêcher de faire de l’art – Même quand sa condition physique s’est détériorée, le forçant à abandonner la peinture, Matisse a continué à faire de l’art sous forme de découpages, une technique de papier découpé qu’il a explorée pour la première fois au cours de la décennie précédente. « Je suis toujours là. Je me concentre sur une seule chose, mon travail, pour lequel je vis ». L’épanouissement au-delà de toute souffrance.

 

Source: Artsy.com

 

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« Etre autodidacte, c’est une liberté »

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Henri MATISSE – Intérieur au vase étrusque, 1940 – Huile sur toile, 73.70 x 108.00 cm

 

Star discrète de la cuisine française, Anne-Sophie Pic, 47 ans, est la seule femme chef triplement étoilée. A la tête de cinq restaurants, elle s’apprête à en ouvrir un sixième à Londres le 26 janvier.

Voici quelques extraits de l’interview qu’elle a donnée au journal Le Monde, exprimant comment les épreuves l’ont renforcée, comment elle s’est affranchie des arcanes d’un univers conservateur et masculin pour trouver son style et créer son propre univers.

« Je me heurte à tout ce qu’on peut imaginer, j’essuie des remarques déplacées, irrespectueuses : je suis une femme, autodidacte, la fille du patron qui n’est plus là… Je suis à la fois patronne (mon frère part en 1998) et apprentie. J’ai besoin des autres pour me former techniquement, mais je commence à remettre en cause ce que je vois et qui ne me plaît pas. Vous imaginez combien la situation était agréable… Mais cela ne me tue pas, cela me renforce. »

« Etre autodidacte, c’est aussi une liberté. Je n’avais pas de tabou, je n’étais pas formatée, j’étais curieuse. Et je le suis toujours, éternellement en construction, à me remettre en question, à m’épanouir dans la créativité. Je ne suis jamais aussi pertinente que lorsqu’on me pousse dans mes retranchements. »

« Savoir qu’on va être observé induit un comportement, un respect, une propreté. Il ne faut pas se voiler la face, c’est un monde très majoritairement masculin, certains maîtrisent moins la pression, la reportent sur d’autres, ce n’est pas tolérable. J’exècre cela. Au début, moi aussi je pensais qu’il fallait crier. Je m’en rendais malade. J’ai compris que je n’avais pas besoin de cela pour me faire respecter – même si ce n’est pas simple tous les jours. Je fais en sorte de m’entourer de gens calmes. »

« Je puise mon énergie dans ce challenge du développement. »

Pour l’interview complète, cliquer ici.

 

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