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Étiquette : lâcher-prise

Un koan zen pour lâcher le passé

Cedric-Lefebvre-insight-coaching-059

 

Cette parabole (ou koan) zen écrite par Hara Tanzan (1819–1892) illustre parfaitement la non-disposition du mental à lâcher le passé et ses souffrances.

Tanzan et Ekido marchaient un jour sur une route de campagne boueuse.  Il pleuvait à verse. Près d’un village, ils croisèrent une jeune femme en kimono de soie, incapable de traverser la route.

« Venez, jeune demoiselle » dit Tanzan.  Et il la porta dans ses bras, au-delà de l’étendue boueuse.

Ekido ne dit rien jusqu’à la nuit tombée, moment où ils approchèrent du temple où ils allaient loger.  A ce moment il ne put se contenir davantage. « Nous sommes des moines, nous ne portons pas les femmes, en particulier celles qui sont jeunes et jolies.  C’est dangereux.  Pourquoi as-tu fait cela ? » demanda-t-il.

« Je me suis délesté de la femme en question il y a des heures », lui répondit Tanzan. « La portes-tu encore ? »

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This zen parable (koan) written by Hara Tanzan (1819–1892) is a good example of the non-tendency of our mind to let past and its pains go.

Tanzan and Ekido were once traveling together down a muddy road. A heavy rain was falling. As they came around a bend, they met a lovely girl in a silk kimono and sash, unable to cross at an intersection.

« Come on, girl, » said Tanzan at once. Lifting her in his arms, he carried her over the mud.

Ekido did not speak until that night when they reached a lodging temple. Then he could no longer restrain himself. « We monks don’t go near females, » he told Tanzan, « especially not young and lovely ones. It is dangerous. Why did you do that? »

« I left the girl there, » said Tanzan. « Are you still carrying her? »

 

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Françoise Kourilsky

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Alexander CALDER – Black Lace, 1947 – mobile en métal peint, 160 x 280 x 60 cm

 

Françoise Kourilsky – auteure du livre « Du désir au plaisir de changer » – est venue présenter un exposé intitulé « La pertinence de la démarche paradoxale dans le coaching » durant ICF on Tour tenu en Belgique le 21 septembre 2015. En voici quelques extraits :

« L’approche paradoxale est minimaliste parce que c’est elle qui demande le moindre effort. »

« Lâcher prise, c’est arrêter de se cramponner pour mieux avancer. »

« Avant tout, visualiser le sentiment de l’objectif réalisé. »

« Se détacher de l’objectif pour mieux l’atteindre. »

« Tout est complexe, tout s’enchevêtre. »

« Les émotions l’emportent si nous les combattons. »

« Les cadeaux à prendre sont dans le présent.  Les cadeaux futurs ne sont pas sûrs. »

« Il y a deux grandes illusions: croire que l’on peut tout contrôler avec un rapport de force et croire que l’on peut tout avec la volonté. »

 

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